Initialement prévus en avril dernier, les travaux de réhabilitation et de modernisation de l’aéroport de Port-Gentil démarrent le 5 août prochain. Financé à hauteur de 30 milliards de francs par l’Etat gabonais et Total Gabon, le chantier devrait être livré à l’horizon 2012.
Dans le cadre des travaux de réhabilitation et de modernisation de l’aéroport de Port-Gentil, le ministre des Transports, Julien Nkoghé Békalé, et les entreprises adjudicataires, ont signé, le 20 juillet à Libreville, les contrats relatifs à ce marché. Selon le ministre, l’Agence nationale des grands travaux (ANGT) y sera associée pour le contrôle du projet, apprend-t-on du quotidien « L’union » ce 22 juillet 2011.
Initialement prévus en avril dernier, les travaux démarrent le 5 août prochain et consistent en la réfection de la piste d’atterrissage, qui sera également portée de 1900 à 2600 mètres. Une fois terminée, la nouvelle piste sera en béton bitumeux et permettra d’accueillir des avions de type 373-800. Ce marché a été confié à la société Colas Gabon, tandis que le Laboratoire du bâtiment et des travaux publics du Gabon (LBTPG) s’est vu attribuer le contrôle topographique et géotechnique.
La construction de la barrière de sécurité autour de l’aéroport sera assurée par l’entreprise CCR, alors que la réalisation du chemin de ronde a été cédée à EVA TP. Par ailleurs, les travaux de réhabilitation et de modernisation de l’aéroport de Port-Gentil prennent également en compte la rénovation de tous les parkings et l’aménagement d’un parking présidentiel, poursuit le quotidien « L’union ».
Au final, le projet vise l’internalisation de l’aéroport de la capitale économique. Une aérogare provisoire sera mis en place afin d’assurer la continuité des fonctions nécessaires au trafic des passagers pendant l’exécution des travaux. L’initiative est financée à hauteur de 30 milliards de francs par l’Etat gabonais et Total Gabon via la Provision pour l’investissement diversifié (PID), une charge déductible de la rente minière ayant pour objet de permettre aux entreprises pétrolières de mettre annuellement de côté des fonds nécessaires pour financer des investissements à caractère économique, social ou éducatif, qui peuvent leur être demandés par le gouvernement.