Les populations sont excédées par la lenteur des travaux d’entretien sur l’axe routier Mourembou-Rébé (environ 75 km) qui ont démarré en 2009.
Exécutés par l’entreprise SOMISEP, le chantier devait durer onze mois, un délai largement dépassé aujourd’hui, alors qu’il s’agit d’une voie de communication importante de la région, qui permet de relier le département de la Boumi Louétsi, qui a pour chef-lieu Mbigou, à celui de la Louétsi Bibaka qui a pour chef-lieu Malinga, soit une distance de 47 km.
« Les villages se vident, personne ne peut nous venir en aide à cause du mauvais état du la route », s’est plaint un vieillard.
Selon lui, la contrée ne revêt quelque intérêt qu’en période électorale, lorsque les candidats aux élections sont en quête des suffrages.
Dans ces lointaines contrées habitées particulièrement par les Woumbou (ethnie majoritaire) et les Akelé, la misère règne et les populations vivent dans une totale précarité.
Seul le chef du regroupement des villages Rébé dispose d’un groupe électrogène pour s’éclairer la nuit.