Quelques 648 dossiers de mise en stage des agents du ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique sont examinés par les comités techniques pour les inscriptions en stage professionnels depuis 48 heures à l’Institut de l’Economie des Finances (IEF), de Libreville.
Pendant quatre jours (du 26 au 30 juillet), les experts du budget et de la fonction publique vont examiner ces 648 dossiers en vue d’une éventuelle mise en stage professionnel.
Sur l’intérêt de mettre en stage les agents publics, le Secrétaire général adjoint du ministère du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, Robert Ebelé Nang, a indiqué que la question de la formation préoccupe, à tout point de vue l’administration publique, en ce sens qu’elle constitue un facteur de prospérité économique pour le pays.
« L’administration en tant qu’instrument essentiel de séparation et de mise en œuvre de politique publique doit avoir des qualités organisationnelles et professionnelles requises pour permettre aux pouvoirs de disposer des supports techniques indispensables à la réalisation de leur évolution », a souligné Robert Ebelé Nang, conformément aux dispositions des articles 144 à 146 du statut général de la Fonction publique, des articles 12 et 13 du statut général des fonctionnaires et 36 du code de déontologie de la Fonction publique qui a choisi de s’inscrire dans une dynamique lui permettant de s’adapter à l’évolution du monde.
« Former nos agents est avant tout leur exiger des moyens humains dont dispose notre administration pour réaliser les objectifs du service public et d’assurer de manière efficace et efficiente des prestations des services aux clients ou aux usagers », a –t-il ajouté.
Cette mise en stage de formation de ces agents est la résultante du recule et de l’évaluation au regard d’un certain nombre de disfonctionnements ayant émaillé, ces dernières années, la gestion des stages professionnels.
