À l’initiative des hiérarques du 1er siège du 3ème arrondissement de la commune de Libreville, les militants du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir), ont organisé une « Journée politique », ce samedi, en vue de se mettre en ordre de batail dans la perspective des élections législatives qui se profilent à l’horizon.
La « Journée politique », qui a battu le rappel des militants et sympathisants du PDG dans le 1er siège du 3ème arrondissement de la commune de Libreville, a été rehaussée entre autres par le membre du bureau politique, Laure Olga Gondjout.
Des installations et plusieurs discours ont marqué cette journée qui a eu lieu dans une salle du cinéma le Komo, archi-comble.
Au nom des promus, la Secrétaire de section, M. Jeannette, a dit mesurer les missions et les défis à relever pour maintenir le parti et l’enraciner davantage au 1er siège.
« Nous sommes conscients des responsabilités qui sont les nôtres désormais, dans l’exaltante mission que le parti nous confie ce jour », a –t-elle déclaré.
Intervenant à la suite de son collègue, le représentant des Secrétaires fédéraux dudit siège, Ignace Nzé Obame, a résumé les activités du parti au sein des fédérations dont la gestion leur incombe au quotidien.
Ce dernier a indiqué que le 1er siège du 3ème arrondissement comprend (3) trois fédérations, dix –sept (17) sections et cent sept (107) comités représentant un total de 1650 militants.
Il a en outre soumis à la hiérarchie les contraintes rencontrées par les fédérations dans l’exécution de leurs missions, au quotidien. Ce dernier a justifié la limite de leurs actions par un manque de moyens matériels et financiers avant de saluer et féliciter l’Honorable Vincent De Paul Gondjout, principal organisateur de cette journée de réflexion.
« L’initiative de cette journée marque notre intérêt pour consolider les acquis de la politique de l’émergence afin qu’ensemble, nous poursuivions nos efforts pour la réalisation des engagements pris le 30 août 2009 », a situé l’élu du siège, Vincent De Paul Gondjout par ailleurs Secrétaire communal du PDG pour Libreville.
Attentif aux difficultés relevées dans tous les discours qui l’ont précédé, le député Gondjout a promis de ne ménager aucun effort pour mettre en exécution toutes les résolutions arrêtées par les Secrétaires fédéraux. Seulement, a-t-il rappelé, cela passe nécessairement par une mobilisation permanente du travail des structures de bases.
Pour le député, cette rencontre est un véritable baromètre de détermination et d’engagement du combat politique mené par les militants du 1er siège en vue de renforcer l’unité et d’atteindre ensemble les objectifs qu’ils se sont assignés à travers le projet de société du président du PDG « l’avenir en confiance ».
Des échanges directs et francs à travers un jeu de questions et réponses, entre la base et la hiérarchie du parti aura, été la phase la plus attendue par tous.
Ces questions ont essentiellement portées sur le social et la politique. Côté social, la hiérarchie du PDG a orienté les chômeurs, surtout la jeunesse, à se rapprocher de leur fédération respective en vue de bénéficier de différentes formations initiées à travers la fondation des « générations futures » des leaders dudit siège, ainsi que du financement des micros projets lancés par la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, via le projet « Akassi », piloté par BGFI-bank.
Quant à l’actualité politique, le membre du bureau politique, Laure Olga Gondjout, répondant à un jeune militant voulant en savoir davantage sur l’introduction de la biométrie dans le processus électoral et sur la dissolution de l’Union nationale (UN, opposition), a éclairé les zones d’ombres qui subsistaient jusqu’alors.
Dans sa réponse, le membre du bureau politique a situé les uns et les autres sur le fait que la question de la biométrie est une volonté personnelle du Chef de l’Etat qui remonte à 1999 alors qu’il occupait encore les fonctions de Ministre de la Défense.
Laure Olga Gondjout a révélé que le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, à l’époque Ministre de la Défense Nationale avait émis le souhait à son collègue du ministère de l’Intérieur, de sécuriser les informations des hommes en treillis via la biométrie. Chose qu’aurait bloquée l’ancien Ministre de l’Intérieur du fait que l’idée ne venait pas de lui.
« Les différentes rencontres avec la classe politique de notre pays démontre bien la détermination du Chef de l’Etat à vouloir aller jusqu’au bout de ce dossier », a réitéré Laure Olga Gondjout soulignant que le temps jouait contre les délais par rapport à l’organisation des élections législatives prévues cette année.
Par rapport à la dissolution de l’Union nationale, elle avancée que les leaders de cette formation politique ont tué eux-mêmes leur parti par parce qu’étant à bout de souffle faute de moyens nécessaires pour continuer à faire de la politique.
« Les personnes qui nous diffament le jour sont les mêmes qui, la nuit tombée, demandent à rencontrer le Chef de l’Etat », a-t-elle révélé en précisant que les leaders de ce parti dissout mesuraient bien les conséquences de leurs actes.
Aussi, a-t-elle comparé, le PDG est comme un arbre bien enraciné qui résiste aux vents et aux tempêtes en dépit des vieilles feuilles qui tombent d’elles-mêmes. Pour le membre du bureau politique, la force d’un arbre se trouve dans ses racines et non dans ses feuilles.
La phase des question – réponses a mis un terme à cette « Journée politique », unique en son genre ayant permis à l’ensemble des militants de faire le tour d’horizon des maux qui minent le bon fonction du parti dans le 1er siège du 3ème arrondissement de Libreville, implanté en plein cœur du centre administratif de la capitale gabonaise qui abrite en son sein, la présidence de la République.