Les nouveaux dirigeants de l’Ecole nationale des eaux et forêts (ENEF), basée dans la localité du Cap Estérias, à une trentaine de km de Libreville, ont pris leurs fonctions mardi dernier.
Lors du dernier conseil des ministres tenu jeudi dernier par le président Ali Bongo Ondimba, M. Marcelin Nziengui a été nommé directeur général de l’ENEF en remplacement de M. Athanase Boussengué, M. Jean Bruno Mikissa a été nommé directeur général adjoint, en remplacement de M. Norbert Ganga, alors que M. Jean Obame Engone a été nommé directeur des études en remplacement de M. David Allogo.
Vendredi dernier, à l’occasion de la passation de service entre les membres de l’ancienne et de la nouvelle équipe, le nouveau directeur général adjoint, M. Jean Bruno Mikissa, a déclaré que la nouvelle équipe va se consacrer, dans un premier temps, à « l’essentiel ».
M. Mikissa a ajouté que la réforme de l’ENEF et la clôture des activités académiques de l’année 2010-2011, qui s’achève le 15 août prochain, sont parmi les priorités de la nouvelle équipe dirigeante, d’ores et déjà appréciée par le personnel.
« Nous pensons que nous avons actuellement les hommes qu’il faut à la place qu’il faut », a lancé un agent sous couvert d’anonymat.
Le nouveau directeur de l’ENEF, Marcelin Nziengui, est docteur en système d’informations géographiques (télédétection), le directeur général adjoint, M. Bruno Mikissa est docteur en Entomologie, tandis que M. Jean Paul Obame Engone est docteur, spécialisé dans l’aménagement de forêts.
Institution de formation sous-régionale aux métiers de la filière forêt (bois et environnement), l’ENEF a vu son importance décupler ces dernières années avec la montée des problèmes environnementaux qui se posent avec acuité sur la planète.
Depuis 2008, l’ENEF met en application son nouveau projet d’établissement qui vise d’ici à 2013 une professionnalisation de son offre de formation et son arrimage au dispositif Licence-Master-Doctorat, et une conversion de l’école en institut supérieur
Créée en 1953 comme simple Centre de formation du personnel forestier, avec pour vocation initiale la formation de boussoliers-topographe et des abatteurs nationaux, l’institution est devenue l’Ecole Forestière du Cap Esterias en 1959.
Devenue l’Institut National d’Etudes Forestières (INEF) en 1967, l’école a revêtu une vocation sous-régionale et procédé à une diversification de sa formation, avec l’intégration dans ses programmes de la gestion rationnelle et durable des ressources forestières, fauniques, halieutiques et aquacoles.
La lente évolution et la transformation progressive de l’ENEF témoigne de l’adaptation de l’école aux exigences de la gestion durable des ressources naturelles et de l’environnement.
A la fin de leur formation, les étudiants peuvent prétendre à des emplois dans le secteur public (ministères en charge des eaux et forêts, de l’environnement, etc.), dans le secteur privé (sociétés forestières, industries de bois, etc.), ou dans les ONG de protection de l’environnement (WWF, WCS, etc.)
