17 personnes ont trouvé la mort, vendredi dernier, dans un violent accident de la circulation survenu à quelques km de la localité de N’djolé, dans la province du Moyen-Ogooué, dans le centre du Gabon, rapportent deux quotidiens gabonais.
Dans sa publication samedi, le quotidien pro-gouvernemental L’Union a fait état de 17 morts tandis que Gabon matin a annoncé 15 morts parmi les 19 passagers se trouvant à bord d’un bus en provenance de Bitam, dans le nord du pays, percuté de plein fouet par un camion transportant des grumes.
Un bilan provisoire annoncé dans la soirée à la télévision nationale par le directeur général de la sécurité routière faisait état de 12 morts.
Selon des témoins, il a fallu trois heures d’horloge pour sortir les corps du bus, réduit en état de ferraille, qui se rendait dans la capitale.
Peu après l’annonce du terrible accident, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a adressé ses condoléances aux familles des victimes et exhorté les automobilistes à la plus grande prudence pendant cette période des fêtes d’une semaine (12-25 août).
Cet accident est le deuxième enregistré au Gabon en l’espace de deux mois, après celui qui avait fait neuf morts le 27 juin dernier au village Missélé, à 5 km de Lastourville, dans la province de l’Ogooué-Lolo, dans le sud-est du pays.
Le trafic routier est généralement très intense au Gabon, notamment sur la route nationale N°1 qui relie Libreville, la capitale, aux localités de l’intérieur du pays, la veille, pendant et après la fête nationale, célébrée le 17 août, date de l’accession du Gabon à la souveraineté internationale en 1960.
Le mois d’août est devenue une période privilégiée pour les vacances, au cours duquel on assiste à un important déplacement des populations.
Le terrible accident survenu vendredi dernier n’a d’égal que celui qui s’est produit le dimanche 24 août 2003, à 27 km de Lambaréné, chef-lieu de la province du Moyen-Ogooué, dans le centre du Gabon, sur le tronçon Fougamou-Lambaréné, qui avait également fait 17 morts.
Acheminées sur Libreville à l’initiative du gouvernement, les 17 victimes avaient eu droit à un émouvant hommage national dans l’enceinte du stade omnisports président Bongo où l’émotion était à son comble.