Les populations du village Bolokobouet, dans le département du Cap Estérias (nord de Libreville) ont bloqué l’entrée aux carrières de sables samedi aux exploitants illicites, lesquels voulaient s’y introduire de façon illégale, a constaté surplace l’AGP.
‘’Nous avons intercepté plusieurs camions qui cherchaient à s’introduire dans les sites d’exploitation de sable. Ils appartiennent tous aux gens dont l’activité reste entièrement illégale’’, a déclaré un notable, sous couvert de l’anonymat.
Il semble selon les villageois que certains camions saisis et identifiés appartiendraient à une certaine dame nommée Madola, qui agiterait les médias pour jeter du discrédit sur M. Ndong ayant lui des autorisations pour extraire le sable au Cap Estérias.
Les villageois ne disposant pas de la force publique ont aussitôt alerté le préfet du département du Cap Estérias pour que ce dernier use de son pouvoir pour faire appliquer la loi contre ceux qui bravent l’autorité de l’Etat en continuant à exploiter clandestinement le sable dans cette localité, sans aucune autorisation du ministère des Mines et d’autres département publics.
Vendredi dernier, l’entreprise MCE BTP, appartenant Vincent Ndong, homme d’affaires gabonais et détenteur d’un permis d’exploitation de sable dans la zone du Cap Estérias, avait exprimé son courroux, suite à l’exploitation de la route dont il est le propriétaire par des ‘’concurrents’’.
M. Ndong s’est appuyé sur une décision de justice lui reconnaissant la propriété de cette route.
Selon, une source proche du dossier, le tribunal de Libreville a une nouvelle fois demandé aux entreprises n’ayant pas de permis d’exploitation de sable dans la contrée d’arrêter toute activité, au risque de tomber sous le glaive de la justice.
