Ali Bongo Ondimba, le président de la République gabonaise dans son discours à la Nation, à la veille de la célébration de la fête nationale, passant en revue les actions qui ont été posées durant cette année, et qui concourent à l’éclosion et à la vivification de la démocratie au Gabon, de l’unité nationale et à la paix, a appelé les Gabonais à se plier au verdict de la Cour Constitutionnelle par rapport à sa décision de ne pas inscrire la biométrie dans le processus électoral.
En indiquant que « la biométrie n’est pas une fin en soi », mais qu’ « elle est un outil qui, au-delà de l’ensemble du fichier électoral, concerne l’ensemble des registres de l’Etat », le président de la République gabonaise précisé qu’il se soumettait à cette décision de la Cour qui a procédé à l’arbitrage, après les concertations entre les acteurs politiques, en prenant la décision motivée qui est la sienne.
« Conformément à la légalité républicaine et en tant que garant de la Constitution, je m’y soumets. Un homme politique doit se soumettre aux lois qui gouvernent son pays. Il nous revient désormais à tous et à tous les niveaux d’accepter cette décision et de veiller à ce que les prochaines élections législatives se déroule au mieux pour permettre à chacun d’entre nous de s’exprimer en toute liberté et en toute démocratie », a déclaré le président Ali Bongo.
Les élections législatives en vue du renouvellement des députés de l’Assemblée nationale est prévue constitutionnellement se tenir entre le 25 juillet 2011 et 24 décembre. Au regard de l’état actuel des débats, elle devrait avoir sans la biométrie dont l’introduction ou non dans le processus électoral continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive.
Dans ce contexte, Ali Bongo a indiqué dans son discours que sa « volonté est aussi de préserver la légalité constitutionnelle qui s’impose à tous dans tout Etat de droit tel que le nôtre. Il nous faut résister aux tentations de déchirement et vaincre la division et continuer dans l’unité à bâtir une pays prospère pour tous ».
Depuis plus de semaines, le ministère de l’Intérieur a entrepris la révision des listes électorale sur toute l’étendue du territoire national tandis que certains partis politiques ont déjà annoncé les critères de sélection pour prétendre à la candidature à la députation en leur sein.