Par Ursula Soares
La décision est sans appel. La Cour constitutionnelle a décidé de ne pas introduire la biométrie pour le prochain scrutin législatif. Le président gabonais Ali Bongo Ondimba l’a confirmé mardi soir 16 août. L’opposition, qui avait demandé cette mesure pour une meilleure transparence du processus électoral parle de « mise en scène ».
Dans son discours à la Nation, à la veille de la fête nationale, le président gabonais Ali Bongo Ondimba a confirmé, mardi 16 août 2011, que les législatives se dérouleraient sans biométrie. « La Cour a procédé à son arbitrage », a-t-il souligné « et je m’y soumets », a-t-il ajouté.
La Cour constitutionnelle a donc décidé de ne pas introduire la biométrie dans le processus électoral en vue des législatives d’octobre 2011. Cette décision permet de maintenir la date initiale du scrutin. Mais elle écarte la possibilité de décaler les élections à 2012 qui aurait laissé le temps d’introduire la biométrie.
Interrogé par RFI, Faustin Boukoubi, secrétaire général du parti au pouvoir – le Parti démocrate gabonais (PDG) – précise que le président ne fait que respecter la loi en se soumettant à la décision de la Cour constitutionnelle. Il précise également que des mesures seront prises pour que les prochaines élections – qui suivront celles d’octobre – se fassent, cette fois, avec la biométrie.
Faustin Boukoubi, secrétaire général du Parti Démocrate gabonais (PDG)
Ces élections vont être organisées sans la biométrie mais en réunissant toutes les conditions de transparence.