Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, dans son discours à la Nation, le 16 août dernier à l’occasion de la célébration de la fête nationale, a invité les habitants du Gabon (Gabonais de souche et d’adoption) à maintenir le pays dans un état de salubrité pour un meilleur vivre ensemble, à 5 mois des échéances relatives à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2012.
« Je souhaite que cette CAN soit celle de tous les Gabonais, et que tous, nous puissions dire avec enthousiasme et fierté: ‘’J’accueille la CAN, j’accueille l’Afrique et le monde’’ », a déclaré le président Ali Bongo.
« Je suis convaincu que, tous ensemble, nous réussirons à faire de cet événement une opportunité unique de montrer à nos frères Africains et au monde entier le visage nouveau et les multiples facettes du ‘’Gabon Emergent’’ dont l’une la plus visible réside en la préservation permanente de la propreté et la salubrité de notre environnement, de nos quartiers comme le sont nos villages, par l’implication citoyenne quotidienne de chacun et de tous », a-t-il précisé.
Dans ce contexte d’invite à l’unification des forces pour lutter contre l’insalubrité grandissante dans les villes du pays, le numéro un gabonais a également relevé que : « Toutes et tous, nous devons nous impliquer et participer à la construction d’un avenir radieux qui aura un impact direct sur la vie et le quotidien de tous aujourd’hui et des jeunes générations demain ».
« En nous mobilisant dans l’effort, nous pouvons être rassurés que notre travail collectif portera ses fruits », c’est sur cette phrase que le président de la République a terminé son propos à ce sujet.
Ali Bongo fait bien d’insister sur l’insalubrité du pays et le civisme de ses habitants qui, malgré les campagnes de sensibilisation diffusées sur les télévisions du pays allant dans ce sens, n’en font qu’à leur bon vouloir.
Inviter le peuple à prendre conscience, c’est bien, mais prévoir des sanctions serait encore mieux au regard de l’Etat des villes du pays noyées dans l’insalubrité totale malgré le travail colossal abattu par des structures commises à cette tâche qui s’attèlent chaque jour à nettoyer les routes des différentes villes du pays.