Les leaders des partis de l’opposition gabonaise se sont réunis le 8 septembre 2011 au siège du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ), au quartier Petit-Paris de Libreville. A la faveur d’une déclaration sanctionnant la séance de travail les ayant réunis, ils ont annoncé leur intention unanime d’entreprendre un certains nombre d’actions visant à boycotter la tenue des prochaines législatives si elles s’organisaient sans biométrie.
Les principaux leaders des partis de l’opposition gabonaise, regroupés au sein de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR), de la Coalition des partis de l’Opposition pour l’alternance (CPPA), du Front socialiste gabonais (FSG) et des autres partis politiques de l’opposition non fédérés, se sont réunis le 8 septembre 2011 au siège du Congrès pour la démocratie et la justice (CDJ), au quartier Petit-Paris de Libreville, en vue de procéder à une déclaration à) ,travers laquelle ils ont réaffirmé de manière unanime le rejet de l’invite du président de la République Ali Bongo, à se conformer à l’arrêt de la Cour constitutionnelle d’aller aux prochaines élections législatives sans biométrie.
«Les leaders des partis politiques de l’opposition disent avoir unanimement constaté le manque de respect de la parole donnée par la première institution du pays, c’est-à-dire le président de la République [qui] a fait une déclaration contraire lors de son adresse à la nation le 16 août», a laissé entendre le porte-parole de ces partis de l’opposition, Thomas Ibinga, lors de la lecture du compte rendu des travaux.
«Aussi, les partis de l’opposition ont–ils convenu de se regrouper au sein d’une même structure, en vue de parler d’une même voix et de mener des actions communes», a-t-il poursuivi.
Les forces de l’opposition entendent ensuite expliquer au peuple la démarche qui, selon elles, sous-tend «les manœuvres dilatoires du pouvoir». Après quoi, un appel à la mobilisation sera lancé en vue de faire échouer l’organisation des élections sans biométrie.
Prenant à témoin la communauté nationale et internationale, les partis de l’opposition accusent le pouvoir de dérives autocratiques et le rend responsable «d’éventuels dérapages qui surviendraient».