Des combats d’une rare intensité à l’arme lourde ont repris mercredi dans le centre de la Centrafrique entre la rébellion de la CPJP et l’ex-rébellion centrafricaine de l’UFDR, a appris l’AFP d’une source militaire sur place.
Les combats d’une rare intensité à l’arme lourde ont repris mercredi dans le quartier Bornou (à Bria, centre). Les renforts de la CPJP (Convention des patriotes pour la justice et la paix) venus de Sam Ouandja (nord), ont lancé une offensive contre les positions de l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR), obligée de se retirer du quartier désormais occupé par la CPJP, selon la même source militaire.
D’après cette source, de nouvelles victimes ne sont pas à exclure, mais on ne sait pas combien pour le moment.
Plusieurs hommes de l’UFDR munis de kalachnikov ont opéré un repli promettant de riposter jeudi matin. D’autres, fuyant la zone de combats, ont gagné les quartiers environnants, a encore affirmé la source.
Toujours de même source, les éléments du détachement de l’armée qui ont reçu des renforts de Bangui et Bambari (centre) ont quadrillé les quartiers qui ne sont pas visés par les affrontements ainsi que les principales artères pour protéger la population civile.
Des combats dimanche et lundi avaient déjà fait douze morts à Bria, principalement des rebelles ou ex-rebelles, mais aussi des civils.
Selon la même source militaire, interrogée mardi, plusieurs blessés se trouvent à l’hôpital préfectoral de Bria, dont certains dans un état grave. Ce qui pourrait bien alourdir le bilan.
Par ailleurs, de nombreuses maisons et véhicules ont été incendiés, avait-elle rapporté, alertant sur la possibilité de reprise des combats parce que la tension est perceptible dans la ville. La CPJP qui aurait perdu plus d’hommes, a fait venir des renforts.
Une source proche du haut commandement militaire avait fait état lundi de deux morts, quelques blessés et plusieurs maisons incendiées, précisant que les deux morts étaient des civils dont une femme enceinte atteinte d’une balle perdue.
La CPJP, par la voix de son chef Abdoulaye Hissène, a signé un cessez-le-feu officiel avec les autorités de Bangui en juin, sans pour autant intégrer jusque là l’accord global de paix de Libreville de 2008, signé par de nombreuses rébellions.
Une dissidence de la CPJP dirigée par Mahamat Sallé s’est en revanche ralliée au processus de paix en août.
L’UFDR, basée dans la région de Birao (nord), a conclu un accord de paix au mois d’avril 2008 avec Bangui et intégré quelques mois après le processus de paix en signant à au Gabon l’accord global de paix avec le gouvernement.
Les deux rébellions centrafricaines sont constituées de membres d’ethnies rivales: Ronga (pour la CPJP) et Goula (pour l’UFDR) et sont en conflit depuis plusieurs années notamment pour le contrôle du commerce du diamant.
bonjour la message le nom du Général Abdoulaye Miskine Fait quoi dedans il n’a rien avoir avec les combats au centre de RCA svp enlevez merci.