L’Organisation nationale des employés du Pétrole (ONEP) a fustigé, jeudi à Port-Gentil, le non ‘’respect et la non application des lois et règlements en République Gabonaise’’, lors d’une assemblée générale convoquée, devant le siège de Total Gabon, pour faire le bilan d’étape des négociations entreprises avec le gouvernement gabonais à l’issue de la grève du 1er avril 2011.
De ces négociations, les dirigeants de l’ONEP constatent, selon le Secrétaire général, Guy Roger Aurat Reteno, cinq (5) mois après, que l’administration gabonaise est incapable de faire respecter les lois et règlements, de leur application sur le terrain et d’effectuer des contrôles.
La grève d’avril 2011 avait été motivée par 70 points inscrits dans le cahier de charges des employés du pétrole qui réclamaient, outre l’harmonisation des salaires, l’emploi des nationaux à des postes de responsabilités, le respect des lois et règlement en matière d’emploi des expatriés dans le secteur pétrolier.
S’agissant du point sur l’emploi des étrangers en situation irrégulière, la cellule de vérification a travaillé en deux phases. Dans la première, 1200 employés ont été identifiés et la seconde 1600, soit 2800 employés en situation irrégulière dans 118 sociétés. L’identification continue.
« Nous ne sommes satisfaits qu’à 13,69 %. Nous attendons encore beaucoup du gouvernement », a expliqué Hans Landry Ivala, Secrétaire général adjoint de l’ONEP, aux syndiqués.
Les adhérents de cette organisation à Gamba (sud de Port-Gentil) étaient également en assemblée générale pour la même communication. Les dirigeants de l’ONEP comptent organiser une rencontre du genre à Libreville dans les prochains jours.
