Comparativement aux préparatifs des rentrées des classes des années précédentes, il n’y a pas de grandes bousculades dans les librairies et autres établissements commerciaux de Libreville, exerçant dans la vente des fournitures scolaires, a-t-on constaté.
Cette situation, expliquent de nombreux parents, se justifie par le manque d’argent disponible en cette période du mois.
« Sans vous mentir, il est de plus en plus compliqué de faire un véritable trousseau scolaire à son enfant à un coût raisonnable à Libreville. Cela est dû à l’augmentation du coût de la vie qui gagne tous les domaines de la société. Ajouter à cela, il y a la période du mois où on se trouve aujourd’hui», a déclaré Eustache Nzamba, fonctionnaire gabonais.
Ainsi, ils sont nombreux ces parents d’élèves qui n’ont pas encore fait le trousseau scolaire de leur progéniture. Une situation que les uns et les autres expliquent par la période du mois, qualifiée de « très dur » pour certaines personnes dont les moyens financiers sont limités.
Ces espaces affichent ainsi une la faible fréquentation alors que la rentrée des classes est fixée par le ministère de l’Education nationale, au 19 septembre 2011.
La situation préoccupe également les commerçantes et vendeurs de fournitures scolaires qui peinent à faire de bons chiffres d’affaires.
« C’est vraiment difficile cette année, il n’y a pas beaucoup de parents qui achètent nos articles, alors qu’autrefois, nous serions déjà à la seconde vague. La première n’est même pas terminée et il faut les sortir tous les jours pour espérer vendre le plus grand nombre », a expliqué Maurice, vendeur ambulant.
Benjamin, gérant d’une librairie a déclaré pour sa part qu’«il n’y a pas d’engouement véritable cette année. Nous espérons recevoir un plus grand nombre de parents dans quelques jours étant donné que c’est bientôt la fin du mois ».
Signalons que le facteur de la cherté de la vie au Gabon décrié par de nombreux parents d’élèves en cette période de rentrée des classes affecte véritablement le panier de la ménagère.