Le problème de transport, comme à chaque rentrée scolaire dans la capitale gabonaise, s’est encore posé avec acuité, constituant finalement pour certains parents, rencontrés dans un embouteillage au carrefour Nzeng-Ayong, dans le 6ème arrondissement de Libreville, un talon d’Achille.
Déjà compliquée en période de vacances scolaires, la bataille des taxis s’est davantage accentuée dans la capitale gabonaise avec le début des cours ce lundi sur l’ensemble du territoire national.
Pour de nombreux travailleurs, ce matin n’a pas été comme les autres. Les péripéties de transport se sont multipliées avec le retour des élèves mêlés à leurs parents (travailleurs) et tous confrontés à toutes difficultés du monde pour trouver un moyen de déplacement.
« C’est normal et ce n’est pas nouveau ce phénomène. En période d’année scolaire cela a toujours été ainsi et personne ne pense à faire quelque chose pour changer », a rappelé un fonctionnaire remonté pour avoir trop patienté en attente d’un taxi.
« C’est vrai que le transport est difficile à Libreville, mais ça l’est encore plus en période scolaire », a lancé Yvon, élèves en classe de 5ème au collège de Mélen et habitant le quartier Nzeng-Ayong. Pour lui, la gratuité des bus de transport pour élèves seraient une aubaine.
Attente, bousculades, injures et entassements constituent le spectacle qu’offre ce goulet d’étranglement.
Aux problèmes de déplacements s’ajoutent le comportement véreux des chauffeurs de taxis qui en profitent pour augmenter les tarifs et n’embarquent que les plus offrant. Les trajets de 100 francs CFA se négocient désormais entre 300 et 500 francs CFA, voire au-delà.
La Société gabonais de transport (SOGATRA) est la seule structure qui ne se prête pas à ce jeu « véreux ». Seulement, de nombreux Gabonais estiment toujours qu’en dépit de plusieurs dotations du gouvernement, l’offre de cette société reste inférieure à la demande.
A en croire certains, le constat d’aujourd’hui n’est que l’ombre de ce qui va se passer dans une semaine lorsque les cours auront connu leur vitesse de croisière.