L’opération d’établissement de la carte nationale d’identité se poursuit normalement dans l a province de la Nyanga au Sud du GABON. La nouvelle carte nationale d’identité (CNI) à caractère biométrique se fait établir au centre de Tchibanga, et l’opération s’est déjà étendue à Mayumba et Moulengui Binza.
Toutefois, la mission est confrontée à un fleuve des faux documents et autres actes d’état civil détenus par plusieurs demandeurs de la précieuse carte.Par contre, le manque d’électricité par endroit constitue un handicap majeur pour le fonctionnement du matériel inhérent à cette opération.
Chaque jour, les locaux du commissariat de police de la ville de Tchibanga sont pris d’assaut peu avant le lever du jour par des nombreux citoyens e quête de la carte nationale d’identité.Aussi, les mairies, la préfecture et la sous-préfecture sont –elles également assaillies au quotidien, avec des usagers qui sollicitent soit la légalisation des actes soit la recherche de la souche originale de l’acte d’état civil.
A l’issue du contrôle et de la vérification des pièces afférentes qui précèdent le filmage et relevé des empreintes (désormais les dix doigts des mains), il est délivré aux demandeurs un récépissé de demande de carte nationale d’identité pour une durée indéterminée.
Le gouvernement gabonais a lancé le 22 août dernier dans la province de la Nyanga, l’opération d’établissement de la nouvelle carte d’identité qui prendra fin le 23 septembre prochain.Une durée jugée trop courte par les populations locales pour couvrir toute la province de la Nyanga.
