Les opérateurs économiques du secteur portuaire ont été rassemblés le 20 septembre dernier au tour du directeur général de l’Office des ports et rails du Gabon (Oprag), Rigobert Ikambouayat Ndéka, pour débattre des stratégies à mettre en œuvre pour rendre plus performant le fonctionnement du port d’Owendo.
Obtenir un port actif et performant est la préoccupation actuelle du directeur général de l’Office des ports et rails du Gabon (Oprag), Rigobert Ikambouayat Ndéka. En témoigne la rencontre qu’il a organisé le 20 septembre avec les opérateurs économiques du secteur portuaire.
Pour atteindre cet objectif, une étude a été réalisée concernant la prise des décisions nécessaires en matière de performance portuaire, la mise en œuvre de ces décisions et leur matérialisation sur le terrain. C’est du moins ce qui ressort de l’exposé fait par le directeur de l’Oprag au cours de cette rencontre.
Selon Ikambouayat Ndéka, le diagnostic de cette étude révèle qu’il serait important qu’une identification des freins à la performance portuaire soit effectuée par chaque acteur et que soient trouvées des solutions idoines en ce qui concerne son domaine d’intervention. De même chaque acteur portuaire devra participer à la formation des équipes pour travailler 24h/24 par exemple en 3×8 ; asseoir une systématisation du déchargement en rade (ciment, ferraille, riz, clinker, bois débité à l’export) ; identifier le type de marchandises qui convient et affecter les moyens conséquents, notamment les engins de type RTG pour le terminal à conteneurs.
Le diagnostic a également permis de relever plusieurs manquements. Notamment, le service des douanes ne travaille pas la nuit ; l’enlèvement systématique des marchandises ayant excédé les délais de séjour dans le port pour le dépôt douane, ne s’effectue en priorité que pour les voitures ; une présence insuffisante des gendarmes et autres agents de sécurité comme la Police de l’air et des frontières (Paf) pour assurer la sécurité du travail de nuit ; arrêts fréquents des camions de livraison pour des contrôles sur le trajet port-client qui ont un impact de temps.
L’Oprag prévoit entre outre, des stratégies de répartition pour le relevage des produits et biens de consommation entre les différents opérateurs, notamment SDV pour la ferraille, le ciment, les conteneurs et le malt ; GETMA pour ciment, le riz, les conteneurs et quelques fois la ferraille ; SATRAM, le riz ; SMAG, le blé.