Au deuxième jour des rencontres de haut niveau qui ont lieu à New York (Etats-Unis d’Amérique –USA), à l’occasion de la 66ème Assemblée générale de l’Organisation des Nations (ONU), le président gabonais Ali Bongo Ondimba, en réaffirmant le soutien du Gabon à la Lybie, a expliqué concernant ce pays qu’« Il n’y aura la paix, la stabilité et la reconstruction que s’il y a réconciliation et unité nationale ».
Mardi, en effet, lors de la réunion de haut niveau qui a réuni autour du Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, l’ensemble des amis de la Nouvelle Libye, en présence du président de Conseil national de transition libyen (CNT), Moustafa Abdel Jalil, le ton de part et d’autre était de favoriser la réconciliation nationale; élément devant favoriser la reconstruction de ce pays dévaster par des mois d’intenses combats entre les rebelles et les forces pro Kadhafi.
Constant et évoluant positivement dans ses prises de positions, le président gabonais Ali Bongo Ondimba, est l’un des premiers chefs d’Etat du continent africain qui a su très tôt donner raison à la rébellion libyenne. Au Conseil de sécurité des Nations Unies où son pays siège comme membre non permanent, le Gabon avait voté en faveur de la résolution 1973 autorisant les frappes de l’Organisation du traité nord Atlantique (OTAN), avant que le numéro un Gabonais ne reçoive Mahmoud Djibril, le numéro deux du CNT à Libreville alors que les combats faisaient encore rage.
Lors de cette réunion de New York, avec Ali Bongo Ondimba, les amis de la nouvelle Lybie ont exigé des garantis quant à la préservation des droits de l’homme, la recherche des voies et moyens pour le bien être définitif du peuple libyen, au respect de la parole donnée par les responsables du CNT.
Par ailleurs le président Gabonais a eu des entretiens avec le président de la Commission de l’Union Africain, le Gabonais Jean Ping, tandis que la diplomatie s’est renforcée avec la signature d’un accord avec la Géorgie par le ministre des Affaires étrangères Paul Toungui et son homologue Géorgien Grigor Vashadze.
Lundi dernier, le chef de l’Etat gabonais, arrivé à New-York depuis le dimanche 18 septembre dernier pour prendre part à cette 66è Assemblée générale de l’ONU, a plaidé lors des débats de haut niveau pour une plate-forme mondiale commune de lutte contre les maladies non transmissibles (MNT).
Il a présenté les efforts du Gabon pour lutter contre ces maladies en mettant en exergue les mécanismes qui favorisent le dépistage et encourage l’éducation de la population, entre autres.
Rappelons que lors de ce 66ème sommet des Nations unies, de nombreux thèmes majeurs sont débattus parmi lesquels la lutte et la prévention contre les maladies non transmissibles; la désertification, la dégradation des sols et la sécheresse dans le contexte du développement durable et de l’éradication de la pauvreté; la déclaration et le programme d’action de Durban concernant le VIH-Sida.