Se prononçant sur les menaces et désagréments causés par des éléphants, entre autres, dans plusieurs villages et localités rurales du pays, Ntsame Alloghé, responsable à la Direction générale des Eaux et forêts a annoncé, ce jeudi à la presse le lancement au mois de janvier prochain, d’un projet expérimental de lutte contre la dévastation des champs.
Selon les explications de Madame Ntsame Alloghé, ce projet expérimental qui va démarrer au mois de janvier prochain à Gamba (province de l’Ogooué-Maritime) dans un premier temps où le problème se pose avec acuité et permettra au travers les résultats obtenus de l’étendre où non sur l’ensemble du territoire national.
« Nous-nous sommes rendus dans d’autres pays tels que le Zimbabwé pour bénéficier de leur expérience en la matière afin de le répercuter chez nous pour atténuer l’impact de ce phénomène », a-t- elle expliquée.
Plusieurs ministères sont concernés par ces actions. L’objectif du projet vise à protéger des plantations dévastées par des animaux et plus particulièrement l’éléphant.
« C’est un problème qui ne laisse pas indifférent. Pour l’année qui est en train de s’achever, le ministère a lancé une étude devant aboutir à une stratégie de gestion de ces conflits. Dans ces stratégies, il y a des actions qui ont été identifiées comme pouvant être entreprises », a-t-elle ajouté.
Répondant à cette même préoccupation posée par les populations de Boumango, lors de sa tournée républicaine dans la province du Haut-Ogooué (sud-est), le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, s’opposant au massacre de ces espèces protégées, avait promis de régler la question avec le concours des services spécialisés.
Au Gabon, toute activité de chasse, capture, transport et commercialisation des produits de la chasse sont temporairement arrêtés sur l’ensemble du territoire national, depuis le 15 septembre et ce jusqu’au 15 mars 2012. Cette décision émane du ministère des Eaux et Forêts en application de la loi n° 16/2001 du 31 décembre 2001 portant code forestier en République gabonaise.
Cette situation qui porte atteinte aux cultivatrices fait qu’elles n’arrivent plus à se rendre aux champs à cause de ces éléphants qui cohabitent presqu’avec les humains effrayés de leur présence.
GN/YKM/DCD/11
Mis à jour ( Vendredi, 23 Septembre 2011 20:05 )