Les guichets de différents établissements bancaires de Libreville ont été pris d’assaut ce vendredi, dès les premières heures de la matinée, par de nombreux fonctionnaires et autres travailleurs gabonais désireux d’entrer en possession de leur salaire mensuel en vue de subvenir aux multiples charges, notamment celles liées à la rentrée scolaire classée parmi les priorités.
Le spectacle a été quasiment le même devant les différents guichets de banques de la capitale gabonaise. Pire encore, au niveau du Trésor public, de longues files d’attente composées de responsables de familles tous fonctionnaires, se sont formées en bordure de la chaussée.
« Vous savez que la rentrée a été fixée à une date très compliquée pour de nombreux parents comme nous autres les gagne peu. Du coup, c’est difficile d’avoir de l’argent disponible autour de cette période. Nous sommes de ce fait obligés de faire la queue aujourd’hui, même si ça devait durer jusqu’au soir, à cause du nombre important de personnes qui sollicitent les mêmes services. En plus c’est le début du week-end. Il fallait absolument venir pour que nos enfants puissent quand même avoir le nécessaire dès lundi prochain », a confié à GABONEWS Alain Nyama, fonctionnaire et père de famille.
« Je ne pensais pas trouver du monde ici en arrivant autour de 5 heures ce matin, mais je vous assure que c’est un nombre important que j’ai trouvé avant moi. C’est vous dire la préoccupation actuelle des parents qui doivent mettre à l’aise leurs enfants en cette période. Certains enfants tels que les miens n’ont encore rien, nous sommes sobligés d’attendre », a déclaré pour sa part Chantal Obone, mère de famille.
Débordés par un travail acharné dû à la grande vague humaine, les agents de banques dans certains établissements de la place ont été contraints de garder les portes fermées après une certaine heure de la journée.
Il s’agissait ainsi, a-t-on indiqué d’éviter d’être complètement noyé par les clients pressés de retirer de l’argent, avec pour principale raison, la rentrée des classes.
