Le directeur général de la concurrence et de la consommation (DGCC), Pierre Guy Boudianguela, a commercé avec les opérateurs économiques, le 22 septembre dernier, de la rétention des stocks par certains importateurs et grossistes, entraînant par conséquent une pénurie artificielle des produits sur le marché et donc une hausse injustifiée des prix de détail.
Les opérateurs économiques de la capitale gabonaise ont été sensibilisés, le 22 septembre au cours d’une séance de travail animée par Pierre Guy Boudianguela, directeur général de la concurrence et de la consommation (DGCC), sur les questions se rapportant à la pénurie artificielle et à la hausse spéculative des prix à l’approche des événements spéciaux, tels que la Coupe d’Afrique, les échéances électorales, etc.
Martelant la loi n°1/77 règlementant les stocks en République gabonaise, Pierre Guy Boudianguela a interpellé les opérateurs économiques sur le respect de cette loi. Notamment de son article 3, qui stipule «que les importateurs et distributeurs de produits divers sont tenus d’effectuer mensuellement la déclaration de leurs stocks repris sur une liste définie par le ministre chargé du Commerce. Les stocks doivent être constitués pour trois mois au moins».
La DGCC a reçu mandat du gouvernement de procéder à des contrôles réguliers durant les trois prochains mois afin d’empêcher les éventuels artisans de la hausse spéculative de prix de produits de la pratiquer. Une brigade sera d’ailleurs mise en place et les opérateurs économiques disposeront d’un délai d’un mois pour déclarer leurs stocks actuels et futurs.
Pour leur part, les opérateurs économiques, ont dénoncé la situation des nombreux containers bloqués au port d’Owendo. L’association des commerçants, quant à elle, demande la prise de mesures vis-à-vis du groupe Bolloré, qui exerce un monopole sur le plan de l’aconage.