Des opposants gabonais ont évoqué samedi l’affaire Robert Bourgi, l’avocat franco-libanais qui a accusé des présidents français d’avoir reçu des financements occultes en provenance de l’Afrique et du Gabon notamment.
Me Bourgi ne fait qu’enfoncer des portes ouvertes. Tous ceux qui ont travaillé autour du pouvoir ou dans le pouvoir savent qu’effectivement le système Bongo a reposé sur l’argent. Et il est devenu très fort (…) parce qu’il a su mouiller tous les politiques français, a affirmé Pierre Claver Maganga Moussavou, plusieurs fois ministre et aujourd’hui président du parti social démocrate (PSD, opposition) lors d’une conférence de presse à Libreville.
Lors de cette conférence consacrée aux législatives d’octobre, un autre poids-lourd de l’opposition, Pierre-André Kombila, également ancien ministre, s’est lui interrogé sur les motivations de M. Bourgi.
Beaucoup d’entre nous ici le (Bourgi) connaissent pour l’avoir côtoyé (…) Est-ce dans l’intérêt de l’Afrique, puisqu’il dénonce la Françafrique, ou bien est-ce dans le cadre d’une stratégie de campagne électorale franco-française?.
Autre figure de l’opposition, Louis Gaston Mayila, ancien ministre de l’Intérieur, a quant à lui déclaré: Il y a une bonne partie de l’élite africaine qui en sait autant que lui (Robert Bourgi) sur le dossier dont il parle. Mais alors qu’il (Bourgi) dise toute la vérité!
M. Mayila a aussi évoqué la succession d’Omar Bongo qui a vu son fils Ali Bongo être élu aux termes d’élections contestées en 2009: Est-ce que monsieur Bourgi peut expliquer pourquoi Ali Bongo était son candidat ? (…) c’était pour protéger quoi ? Il appelait Bongo papa, moi aussi. Ce qu’il sait, d’autres le savent !.
Récemment, Me Bourgi a notamment accusé l’ancien président Jacques Chirac, l’ancien premier ministre Dominique de Villepin et l’ex-dirigeant du parti d’extrême droite Front National Jean-Marie Le Pen, d’avoir reçu des fonds occultes de chefs d’Etat africains.
Les responsables mis en cause ont tous démenti. Ces accusations sont au coeur de la Françafrique, ces réseaux opaques d’influence mis en place dans les années 60 et hérités de l’époque coloniale.
Mi-septembre, le président Ali Bongo avait affirmé C’est une affaire qui pour moi relève du passé. (…) Je répond des actes que je pose et je suis à la tête du Gabon depuis 2009.
En 2009, M. Bourgi avait semé le trouble dans la campagne affirmant au journal Le Monde qu’Ali Bongo était son candidat, alors que les autorités françaises avaient multiplié les déclarations de neutralité.
sa ne peut rien changer si les gabonais qui on les possibiliter de nous founir les armes pour combatre face à son armé qu’il comp
Sans la viollence le gabon ne peut pas changer il nous faut les homme puissent pas corronput pour libérer le pays
ALI BONGO ne doit pas régner il nous faut les hommes cappable de fair un coups d’etat à ce salopart