Selon des chiffres rendus publics par la Direction générale de l’hôtellerie et du contrôle des hôtels (DGHCH), lors de la célébration de Journée mondiale du tourisme ce mardi 27 septembre 2011, il ressort que le secteur public disposait de 12 hôtels en 2010 tandis que l’on en dénombrait 148 dans le privé.
Selon le rapport de la Direction Générale de l’Hôtellerie et du contrôle de Hôtels, Libreville, la capitale s’arroge le plus grand nombre de structures d’accueil aussi bien publiques que privées.
En 2010, sur un total de 12 hôtels publics, Libreville, seule en dénombrait quatre tandis que dans la province du Haut-Ogooué notamment à Franceville, on en comptait deux et les villes de Moanda, Ngouoni et Bongoville étaient dotées de seulement une structure hôtelière chacune.
Dans les chefs lieux provinciaux du Woleu-Ntem à Oyem (1), à Makokou dans l’Ogooué-Ivindo(1) ainsi qu’à Tchibanga dans la Nyanga(1).
Côté privé, sur 148 hôtels, Libreville en comptait 47, talonné par Oyem (21), Franceville (18), suivi de Lambaréné dans la province du Moyen-Ogooué (11).
La ville de Tchibanga quant à elle disposait de 9 hôtels, contre 8 pour Mouila (Ngounié) et Bitam (Woleu-Ntem), 5 à Koulamoutou (Ogooué-Lolo), 7 dans la capitale économique (Port-Gentil, Ogooué-Maritime), et 5 à Makokou.
Les villes de Moanda dans le Haut-Ogooué, et Gamba à Ndolou (Ogooué-Maritime), ferment le classement avec 2 hôtels chacune.
Le secteur privé tient également le haut du pavé avec 995 chambres contre 486 recensées pour les hôtels publics.
Au total, 1481 chambres tous standings confondus ont été recensées sur l’ensemble du territoire national.
La DGHCH est placée sous la tutelle technique et administrative du ministère de l’Economie, du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme. Elle a pour mission principale d’appliquer la politique du gouvernement dans le domaine hôtelier et para-hôtelier dans le pays.
Elle est également l’un des acteurs majeurs dont dépendra la réussite de l’organisation de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2012), que le Gabon co-organise dans quelques mois avec la Guinée-Equatoriale.