Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba, a décidé jeudi à Mouila, chef-lieu de la province de la Ngounié (sud) de fusionner l’Ecole nationale d’administration(ENA) et l’Institut de l’économie et des finances (IEF), deux grandes écoles supérieures du pays, à l’occasion d’une conférence de presse au terme du 8ème du conseil des ministres tenu à l’intérieur du pays.
Selon le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, cette réforme vise de faire de ce pôle de formation le cadre par excellence de formation des grands commis de l’Etat.
La future école sera implantée à Fougamou, une localité située dans la province de la Ngounié (sud).
Outre, cette décision, il a également annoncé que d’autres écoles seront délocalisées à l’intérieur du pays afin que l’élite gabonaise s’imprègne des réalités de l’intérieur du pays.
Dans cette perspective, l’Ecole des arts et manufacture (ENAM) sera transférée à Mbigou dans la province de la Ngounié, l’Ecole de la magistrature à Koulamoutou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Lolo (sud-est), l’Ecole nationale des eaux et forêts à Makokou, chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo (nord-est), alors que le futur institut national des technologies de l’information et de la communication sera à Franceville dans la province du Haut-Ogooué (sud-est).
Lors des précédents conseils des ministres délocalisés, le chef de l’exécutif gabonais avait annoncé une délocalisation de la faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville à Booué, une petite bourgade dans la province de l’Ogooué-Ivindo, la construction de l’école des mines à Moanda, principale ville où est exploitée le minerai de manganèse et l’institut du pétrole à Port-Gentil, la capitale économique du pays.
