Les Librevillois se sont rendus nombreux, ce mardi 1er novembre, dans les différents cimetières de la capitale gabonaise pour nettoyer les tombes de leurs parents disparus, a constaté GABONEWS.

Outre, le nettoyage des tombes, les uns et les autres ont apporté des boissons et de la nourriture qu’ils ont offert à leur défunts en cette date de célébration de la fête de la Toussaint.
Ainsi, pères, mères, jeunes et moins jeunes ont communié avec leurs disparus.
On pouvait entendre, ça et là, certains ressasser les histoires du passé de leurs parents décédés et aussi verser quelques larmes.
Ces moments de commémoration sont très particuliers pour chaque parent.
« Je reviens ici chaque 1er novembre et je nettoie les demeures de mes parents avec ma famille. C’est aussi pour moi l’occasion de raconter aux plus jeunes les liens qui existaient et qui continuent d’ailleurs d’exister avec X ou Y parents qu’ils n’ont pas connu », a expliqué Mireille Aboghé, mère de 6 enfants venue nettoyer les tombes de sa mère et de son frère, au cimetière de Lalala.
Pour sa part, Henri Ngwavilo nous a confié, au cimetière de Plaine Niger : « en réalité c’est la première fois que je viens au cimetière pendant la Toussaint car jusqu’ici je n’avais pas perdu un parent proche susceptible de me faire venir dans ce lieu comme c’est le cas aujourd’hui. J’ai perdu ma mère en début d’année alors, je suis là. Il faut dire que c’est difficile mais écoutez, c’est la vie et on fait avec ».
La Toussaint est une fête catholique, célébrée le 1er novembre, au cours de laquelle l’Église catholique romaine honore tous les saints, connus et inconnus. Aujourd’hui, à tort ou à raison elle est l’occasion pour les familles de rendre hommage à leurs morts.