Le président du CLR, Jean Boniface Assélé a animé une conférence de presse en milieu de semaine afin d’expliquer la position de son parti à l’orée des élections législatives de décembre prochain. Confiant de ce que son parti politique le CLR (Centre des Libéraux réformateurs), membre de la Majorité Républicaine, fera bonne figure lors des législatives, le président Jean boniface Assélé a fait le point de la situation politique actuelle avant de réaffirmer l’engagement de sa formation politique à soutenir l’action du chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.
Trois questions essentielles ont constitué la trame de cette conférence de presse à savoir: la recommandation du cadre réglementaire (charte de la majorité, code de la bonne conduite et règlement intérieur); l’interprétation de l’article 62 de l’ordonnance du 11/08/11 et les questions de politique générale dont la participation de l’opposition aux prochaines élections et l’opération de destruction des accotements de Libreville.
Bien que partageant les idéaux du chef de l’Etat, « paix, développement et partage », le président du CLR, a critiqué l’attitude de certains décideurs du Parti Démocratique Gabonais (PDG au pouvoir) qui selon lui, veulent garder tous les sièges de cette élection pour eux sans penser aux autres partis de la majorité.
« Il n’y a pas que le PDG, dans la Majorité Républicaine, ils doivent penser aux autres, les choses doivent être organisées dans cette majorité (…). Les closes de la charte ne sont pas respectées, (….) aussi nous allons nous battre avec nos armes dans cette majorité afin d’exister du mieux que nous pouvons », a-t-il déclaré, avec force. «Nous irons aux élections avec nos camarades du PDG et nous nous battrons en sachant que nous ne sommes pas des ennemis » a-t-il argumenté.
Sur la question de la politique de la chaise vide que veut utiliser l’opposition lors de cette échéance, Jean boniface Asselé n’a pas manqué de paraphraser le président de la République en ces mots « les Gabonais n’ont pas compris que le Gabon a changé (….) »avant de soutenir que « nous sommes en politique, c’est la loi du plus grand nombre qui prévaut. C’est dire que si dans l’opposition, le plus grand nombre est partant pour aller à ces élections alors nous irons aux élections ».
Pour terminer, il a commenté l’opération de démolition des accotements initiée par le gouvernement. Il en a reconnu le bien fondé tout en fustigeant la méthode car a-t-il dit « le gouvernement aurait pu avertir les uns et les autres. Même moi qui suit plus proche d’eux, je n’ai pas été averti avant d’être cassé ».