La cérémonie inaugurale de l’Institut Français du Gabon s’est déroulée dans la soirée de jeudi, à l’auditorium de l’ancien Centre culturel Français (CCF), devenu Institut Français, en présence de l’Ambassadeur de France au Gabon, de plusieurs personnalités politiques et religieuses gabonaises. Le principal conférencier, Denis Tillinac a axé son débat inaugural sur le thème : « Racines spirituelles, héritage culturel ».
Selon le conférencier Denis Tillinac, qui s’est appuyé sur ses travaux récents sur le catholicisme pour mieux revendiquer le lien qui subsiste entre la culture et la religion, le résultat de ces travaux a abouti à une conclusion simple qui recommande à l’homme de retourner à des choses que l’on peut maîtriser, notamment, nos racines culturelles et religieuses.
« Le patrimoine spirituel et culturel du catholicisme est d’une variété et d’une fécondité extraordinaires. Mais on veut l’ignorer pour ne voir que les apparences figées d’une institution aux péripéties historiques très romanesques ».
Invités à ce débat, les représentants des confessions religieuses gabonaises ont unanimement estimé qu’un renouveau est possible grâce à une prise de conscience véritable, sachant qu’il est impossible de nos jours d’affronter la modernité sans une référence transcendante.
Rappelons que ce débat de Denis Tillinac, axé sur les racines spirituelles et culturelles, a servi de passerelle à deux époques, celle du Centre Culturel Français (Saint-Exupéry) qui cède sa place à l’Institut Français du Gabon.
L’Institut français du Gabon aura pour vocation de développer les échanges culturels internationaux (langue, idées, savoirs français etc.) ainsi que la coopération avec les pays du sud.