Le gouvernement et l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) du Gabon ont trouvé un accord, hier mercredi 9 novembre. Le préavis de grève est donc levé dans ce secteur, a annoncé Hans Landry Ivala, le secrétaire général adjoint de l’Onep. La fin de l’usage abusif de la main-d’œuvre étrangère, une des principales revendications, sera examinée.
Avec notre correspondant à Libreville
« Pendant deux ans minimum, l’Onep s’engage à ne plus, ni déposer de préavis de grève, encore moins décréter de grève ». C’est le Premier ministre gabonais, Paul Biyoghe Mba, qui l’annonce, le principal syndicat du pétrole accepte donc de mettre en sourdine ses revendications pendant deux ans.
Ces dernières années, le syndicat a mis le gouvernement sous très haute pression, et le secrétaire général de l’Onep, Guy-Roger Aurat, est satisfait des résultats obtenus : « Il n’y a pas de vainqueur, mais il n’y a que des accords, il n’y a que des hommes qui se sont compris ».
Très concrètement, l’Onep a obtenu un arrêté qui crée une cellule de vérification. La création de cette cellule est capitale, car l’une des principales revendications du syndicat est la fin de l’usage abusif de la main-d’œuvre étrangère dans le secteur pétrolier.
La cellule aura pour mission de recenser les postes disponibles dans les compagnies pétrolières, et de déterminer s’ils peuvent être occupés par un Gabonais ou un étranger. Grâce à cette cellule, la priorité de l’emploi sera enfin donnée aux nationaux. Reste à trouver des Gabonais bien formés dans le secteur très pointu du pétrole.