Débutée mardi sur l’ensemble du territoire national, l’opération de paiement des allocations familiales et des primes de rentrée scolaire supervisée par la Caisse Nationale de Maladie et de Garantie Sociale (CNAMGS), enregistre quelques contestations inhérentes entre autres à une baisse presque généralisée des montants versés selon certains témoignages d’usagers recueillis la trésorerie du port môle. « Je suis un peu déçu parce qu’il y a une baisse généralisée sans explication aucune », a constaté Daniel Idiata un peu dépité.

« Les gens n’ont pas perçu les mêmes perdièmes qu’avant. Il y a une régression qui occasionne un manque à gagner », a confirmé un autre bénéficiaire cherchant à en connaître la cause.

« Au lieu de 35.000FCFA, j’ai reçu 24.000FCFA », a témoigné une mère de famille se posant la question de savoir ce que vaut 5000FCFA en termes de trousseaux scolaire pour un seul enfant.

« Moi je n’ai reçu que l’argent d’un seul gosse alors que j’en ai trois », a fait remarquer une autre mère gabonaise.

Cette année, la décision du gouvernement de faire payer les allocations familiales et la prime de rentrée scolaire par la CNAMGS obéit à une démarche spécifique. Ces allocations concernent essentiellement les ayant droits de 0 et 21 ans. La prime de rentrée scolaire est, quant à elle, allouée aux enfants de 6 à 21 ans, recensés sur l’étendue du territoire national.

Pour ce faire, les bénéficiaires doivent d’abord passer par les mairies d’arrondissements retirer leurs titres de paiement avant de se présenter aux guichets de la trésorerie provinciale de l’Estuaire, à la perception du Tri postal et à la recette –perception du palais de justice.

Face aux mécontentements observés et enregistrés dans le déroulement de cette opération salutaire à plus d’un titre, la réaction de la CNAMGS est vivement attendue pour édifier les bénéficiaires de cette manne qui vient un temps soit peu alléger le panier de la ménagère dans de nombreux foyers jugés économiquement faibles.

Lors du Conseil des ministres du 10 mars 2011, le Président de la République avait enjoint le gouvernement d’augmenter de 150% le taux des allocations familiales : passant de 1 000 FCFA à 2 500 FCFA.

Ainsi, face à cette importante mesure sociale, le gouvernement agit une fois de plus dans le sens d’une meilleure redistribution des richesses et du renforcement de la solidarité et de l’entraide envers les plus défavorisés.