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« Nous ne pouvons pas prétendre développer notre pays et ne pas respecter les lois », Ali Bongo Ondimba

Interrogé sur le fond et la forme de l’opération de destruction des constructions anarchiques aux abords des trottoirs menée actuellement dans la capitale gabonaise, lors de la conférence de presse ayant suivi les travaux du conseil des ministres délocalisés de la province de l’Estuaire, le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, a souligné que « nous ne pouvons pas prétendre développer notre pays et ne pas respecté les lois ». « Nous ne pouvons pas prétendre développer notre pays et ne pas respecté les lois. Nous recherchons le bien-être des Gabonais afin qu’ils aient un cadre qui soit beaucoup plus agréable à vivre que celui qu’ils ont aujourd’hui », a éclairé le Chef de l’Etat.

« Moi, je dis que je voudrais construire 5000 logements par an, mais je ne peux pas les faire pour un certain nombre des raisons. Il y a d’abord le parcours du combattant que chaque Gabonais pour obtenir un titre foncier ou une autorisation de construire. Donc, on doit réformer et ensuite se retourner vers les sociétés prêtent à construire », a poursuivi le Président de la République.

« Quand on veut construire, on se rend compte que les terrains ne sont pas disponibles parce qu’on est venu s’installer illégalement, sans demander à qu’ils appartiennent et savoir si on a le droit de construire ? », s’est-t-il indigné en dénonçant certains esprits malins.

« Vais-je vous révéler qu’entre le moment où nous avons faites ces annonces et celui où l’opération a commencé, certains se sont précipités pour aller mettre deux ou trois briques dans l’espoir de se faire rembourser », s’est-t-il offusqué en rappelant que « ça, on l’a toujours fait par le passé et, un jour, il faut être responsable et se dire qu’il faut arrêter parce que l’action de certains pénalise le nombre car, ces projets que nous menons ont été suffisamment déclinés avant leur exécution ».

Sur la nécessité d’offrir un logement approprié à chaque Gabonais, le Chef de l’Etat a expliqué qu’ « aujourd’hui, nous sommes en train d’adopter ce qu’on appelle le Smart-Code qui doit donc régir les questions d’habitat et d’urbanisme sur tout le pays, afin de permettre un accès à un logement décent dans un quartier décent. Et nous allons pouvoir faire en sorte que notre ville réponde réellement à l’aspect que nous voulons lui donner, de ville moderne avec tous les éléments et commodités ».

« Ce n’est pas simplement pour avoir le plaisir de dire qu’il faut faire ceci ou qu’il faut embêter, notre but n’est pas de venir ennuyer les compatriotes. Mais il est de la responsabilité de ceux qui doivent prendre les décisions de le faire en dépit du fait qu’elle soit impopulaire », a-t-il assumé.

Décidé à assainir l’environnement urbain et le cadre de vie de ces concitoyens, en prenant la responsabilité d’engager l’opération de destruction des maisons anarchiques, le Président de la République a dû réfléchir plusieurs fois avant d’agir : « Mais pourquoi je le fais et comme certains le disent : le Président est fou. Comment lance-t-on une opération comme celle-là à un mois des élections ? J’ai pu m’entretenir avec certains de mes compatriotes qui m’ont dit c’est dur mais Président, vous avez raison pourvu que la mesure touche tout le monde ».

Aussi, a-t-il exprimé sa reconnaissance à tous les Gabonais ayant compris la nécessité de rebâtir le pays et afin de le hisser au rang des nations émergentes.

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