Lors de l’audience solennelle de la Cour des Comptes vendredi dernier à Libreville, 12 nouveaux comptables publics ont prêté serment. Saisissant la balle au bond, Gilbert Ngoulakia, premier président de cette institution, a indiqué la désignation de ces impétrants par le Gouvernement souligne la volonté de ce dernier à promouvoir la Bonne Gouvernance. A-t-on appris de source proche de la Cour des Comptes.
Ce serment, a-t-il dit, ne doit pas être considéré comme une simple régularisation de la situation administrative. Il est question d’un engagement dont le non respect expose aux sanctions prévues à cet effet par les textes législatifs et réglementaires en la matière.
Abondant dans le même sens, le Procureur Général auprès de la Cour des Comptes, Charlotte Mpaga, a souligné qu’il s’agit d’optimiser la gestion financière publique. Selon elle, la responsabilité des Comptables Publics s’étend, notamment à la gestion des ceux qui leur seront subordonnés ou encore à l’obligation de reddition des comptes.
Notons que la reddition des comptes est l’exécution de l’obligation de rendre compte, c’est-à-dire d’informer, de prouver et de se justifier concernant l’administration des biens. Elle est plus large que le compte : elle ne se limite pas au compte, elle implique toujours d’autres prestations destinées à éclairer et à compléter le compte. A titre d’exemple, le cas du rapport de gestion qui accompagne les comptes annuels et qui ajoute une dimension qualitative à l’aspect purement quantitatif des comptes.
Il sied d’indiquer que le Comptable Public désigne tout agent public chargé de gérer des deniers publics tant en recettes qu’en dépenses, entre autres, encaisser l’impôt et payer un travail public.
