A en croire une source émanant de la Direction Générale de l’Environnement, les sociétés pétrolières gabonaises, l’Agence Nationale des Parcs Nationaux (ANPN) et les administrations publiques compétentes en matière de pollution, sont à pied d’œuvre sur le terrain afin de stopper la progression de la nappe de pétrole et procéder au nettoyage des zones affectées de Mayumba dans la Province de la Nyanga (sud). Laquelle a déjà occasionné d’importants dégâts environnementaux et menace la saison des tortues marines en cours.
Le bilan provisoire couvre une distance de 61 km dont 41 à l’intérieur des limites du Parc National de Mayumba, principalement de la plage en face de l’aéroport de la ville jusqu’à Bam, au sud du Parc National, le premier site au monde de reproduction des tortues marines.
La pollution des plages par les hydrocarbures est un phénomène récurrent dans cette zone. Le Parc National, notamment, a souvent payé au prix fort ces déversements d’hydrocarbures qui dégradent l’écosystème marin et occasionnent d’importantes perturbations dans les comportements de la faune et de la flore.
Somme toute, une surveillance des côtes gabonaises et du trafic maritime par les moyens les plus modernes s’avère aujourd’hui quasiment obligatoire.
Rappelons que le 6 novembre 2011, ces cotes gabonaises ont été souillées par une pollution due aux hydrocarbures d’origine inconnue, occasionnant ainsi la mort des animaux, une dizaine d’oiseaux et une vingtaine de crabes.