Sur plus de 500 dossiers reçus, les membres de l’Assemblée plénière de la Commission électorale nationale autonome et permanente (CENAP), ont retenu 472 candidatures pour briguer les suffrages des Gabonais afin de pourvoir les 120 sièges de l’Assemblée nationale. Parmi les compétiteurs, seul le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), a pu investir 120 candidats pour autant de sièges.
Les partis de la majorité républicaine pour l’émergence, de l’opposition et les indépendants sont aussi de la partie.
Côté opposition, les ténors tels que l’Union du peuple gabonais (UPG), du défunt, Pierre Mamboundou, le Parti social démocrate (PSD), l’Union pour la nouvelle république (UPNR) ont investi un nombre important de candidats.
Les candidatures indépendantes sont dues en grande partie aux divergences de point de vue ou des divisions intestines au sein de l’opposition, notamment dans la frange qui promet d’ « empêcher » le bon déroulement du scrutin du 17 décembre prochain par l’absence de la biométrie dans le processus électoral.
Ces candidatures dites indépendantes révèlent en un sens au grand jour, ce qui pourrait s’apparenter à une perte de leadership des leaders de l’ex Union Nationale (dissoute) et de leurs acolytes dont les consignes de boycott n’ont pas été suivies. Ils avaient en effet appelé leurs membres à la non participation.
La campagne pour les élections législatives du 17 décembre s’ouvre le 7 du même mois et durera dix jours.