Invité à la célébration d’ouverture de la Journée mondiale du commerce équitable, le bureau dirigeant de l’Organisation gabonaise des consommateurs (OGC) s’est prononcé sur son rôle à jouer au côté du gouvernement par rapport à la mise en place du commerce équitable au plan national. S’exprimant le premier, le Président de l’OGC, Ibrahim Tsiendjet Mboulou, a signalé que « Nous sommes venus comme participants et saluons l’initiative et le fait que l’information s’intensifie désormais. Nous souhaitons par la même occasion que les consommateurs s’imprègnent du commerce équitable ».
Conscient que le commerce équitable gabonais est encore à l’état embryonnaire, le Président de l’OGC a souhaité une véritable organisation afin que les principaux acteurs puissent en tirer profit.
« Notre participation en tant que clients à l’achat de leurs produits ne devrait plus s’arrêter à l’échange commercial habituel. Mais nous devons participer en tant qu’actionnaires pour permettre aux producteurs du commerce équitable de progresser et développer leurs activités, d’où notre regard de conseiller sur leurs réalisations et productions ».
« Aussi, souligne-t-il, le fait que notre pays tend à devenir émergent signifie que nous devons tous avancer et appréhender ensemble les différentes mutations opérées à travers le monde ».
Pour Madame Emilie Vanguinyo, formée sur le commerce équitable en 2008, par ailleurs chargée des relations publiques de l’OGC : « le commerce équitable est une utopie dans le sens où les gens ne réalisent pas encore sa portée et n’œuvrent pas dans les normes ».
« On constate que les gens ne s’adonnent pas à ce nouveau concept de commerce », a-t-elle fait remarquer en souhaitant que les autorités, en charge de promouvoir l’économie sociale, accentuent les campagnes de sensibilisation auprès des petits producteurs méritant plus de suivi et d’attention à tous égards.