L’adjoint du Directeur général, chef de services clients Estuaire, de la société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), Massila Akendengué a décliné ce mercredi, à la faveur d’une conférence de presse, toutes responsabilités de la société par rapport à la coupure d’électricité survenue le 10 novembre dernier lors du match Gabon-Brésil. Cette panne d’électricité avait retardé le coup d’envoi de cette rencontre historique entre le Gabon et le Brésil et occasionné de nombreux désagréments pour le public national et international, en présence du Président de la République, Ali Bongo Ondimba et d’Issa Hayatou, le Président de la CAF.
Dans ce sens, a soutenu Massila Akendengué « cet incident a mis en évidence un réel manque de préparation des organisateurs de cette manifestation sportive ».
Selon lui, l’objectif de cette conférence de presse n’est pas de tirer sur qui que se soit, mais de rétablir la vérité. Tout en se reconnaissant être partie prenante dans l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations dans leur domaine de compétence, il a annoncé que, le 10 novembre dernier, la SEEG avait perdu une usine de production d’électricité à Tchimbélé et du côté d’Owendo.
« Ce genre de match nécessite d’autres source d’énergies notamment des groupes de relais. Notre structure a pour responsabilité d’emmener l’électricité jusqu’au stade. Nous ne gérons pas les stades ».
Dans tous les cas, la conséquence directe de cette panne d’électricité a été visible dans toute la ville car la fourniture en électricité a été interrompue dans plusieurs autres quartiers de la ville.
La direction de la Société d’énergie et d’eau du Gabon a également ajouté avoir pris les mesures nécessaires pour renforcer sa capacité de fourniture en eau et en électricité pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations prévue pour le mois de janvier 2012.