L’information suivante, circule en Europe et en Amérique du Nord: « Des accusations de plus en plus précises font état d’une perception par Fidèle Waura Nkani et son groupe d’une somme de 1.700.000.000 frs cfa (environs 3.294.154,77 USD), financée en deux phases (700 000 000 et 1 milliard de francs cfa) par Ali Bongo pour demembrer l’UPG ».
Pour ma part, en tant que citoyen gabonais de la Diaspora, même si la somme paraît astronomique, il n’empêche que ce sont des manœuvres très courantes dans le système ploutocratique d’Etat-PDG depuis 1967 et, vu la position de monsieur Fidèle Waura Nkani, on peut bien s’en douter qu’il ait été acheté.
Par conséquent, même s’il ne s’agit que de rumeur, il faut absolument faire savoir ces méthodes au grand public de manière directe. Au XXIe siècle, aucun citoyen d’un Etat sérieux, ne plus accepter que son pays à l’instar du Gabon, soit dirigé de manière villageoise, ploutocratique. Si l’information est fondée, je demande aux militants de l’Union du Peuple Gabonais, au peuple gabonaise, de dire à monsieur Fidèle Waura Nkani d’aller rentre vite la somme ci-dessus mentionnée au trésor public gabonais. En effet, c’est bien l’argent du contribuable gabonais. Arrêtez, s’il vous plaît de continuez à piller les caisses de l’Etat gabonais. Le moment est venu, pour demander au peuple gabonais, de combattre démocratiquement, tous les opposants croques mitaines, mange-mil et tous ceux qui s’amusent avec l’argent du contribuable gabonais comme Guy Nzouba-Ndama, président de l’Assemblée nationale du Gabon.
Le Gabon a besoin d’être dirigé par un Homme politique gabonais incontournable, sérieux. Cet Homme doit se retrouver sur tous les aspects essentiels de l’évolution de la démocratie au Gabon. Nous n’avons plus besoin de personnages politiques ambivalents. Nous avons besoin des Hommes politiques qui s’intéressent au bien commun des Gabonais, capables de renforcer le rôle démocratique de l’Assemblée nationale, du Sénat, de la Cour constitutionnelle. Le Gabon a besoin des constructions de prestige initiées par un Homme d’Etat politique sérieux, un gouvernement sérieux. Les tentatives pour discréditer le peuple gabonais montrent que les résistances au système démocratique sont nombreuses au sein du parti ploutocratique d’Etat-PDG et ses opposants mange-mil.
In fine, au Gabon, la démocratie doit être vue et discutée par les citoyens gabonais. Depuis 1990, la démocratie est un régime politique figé au Gabon. Le pays vit, depuis 1969, sans Constitution solide. Le peuple gabonais vit dans un régime très fragile, menacé par un parti unique, une pensée unique. Ce seront la solidarité entre les Gabonais et l’importance d’une élite politique dirigeante et d’opposition sérieuse qui donneront tout poids à l’égalité entre les citoyens gabonais.
Le Gabon a besoin d’un meilleur régime politique, LA DÉMOCRATIE et non LA PLOUTOCRATIE PDG. Ce n’est ni la naissance d’une dictature, ni la fortune qui donnera le droit au Gabon de prendre des décisions, mais l’éducation politique du peuple gabonais. Que ce dernier regarde ce qui se passe dans le Moyen-Orient ou en Afrique maghrébine.
L’élite ploutocratique PDG et ses opposant croques mitaines, ce sont des démocrates démagogues, c’est-à-dire à des orateurs, qui flattent le peuple pour en obtenir les suffrages pour continuer de piller le Gabon. Peuple gabonais, ne les suivez plus. Ils sont dangereux pour les générations futures.
Que Dieu bénisse le peuple gabonais!
Dr Jean Aimé Mouketou, Canada.