Libreville abrite depuis le 28 novembre un atelier régional sur les négociations et réformes dans le domaine du commerce des services. Organisés en collaboration avec la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), ces travaux s’achèveront le 1er décembre.
Une trentaine d’experts nationaux, membres du Groupe de travail sur le commerce des services et l’investissement (GTSI) des neuf pays francophones d’Afrique centrale (Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Congo-RDC, Gabon, Guinée équatoriale, Sao Tomé et Principe, et Tchad) participent depuis le 28 novembre à la concertation régionale sur les négociations et réformes dans le domaine du commerce des services.
Organisé en collaboration avec la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), cet atelier se tient du 28 novembre au 1er décembre 2011 dans les locaux du Bureau régional pour l’Afrique centrale et l’Océan indien (BRAC) à Libreville.
Les travaux de Libreville s’inscrivent dans le prolongement des activités de renforcement de capacités en négociation, en élaboration et en mise en œuvre des politiques commerciales des pays membres de la Francophonie.
Un accent particulier sera mis d’une part, sur les questions en discussion dans les négociations de l’Accord de partenariat économique (APE) sur le commerce des services et dans le cycle de Doha à l’Organisation mondiale du commerce et d’autre part sur l’état d’avancement des réformes engagées dans les pays et la région Afrique Centrale en vue de favoriser le développement du commerce des services et amplifier ses effets positifs sur la croissance économique.
Partant de l’état d’avancement des négociations dans le cadre de l’APE AC/UE, l’atelier se penchera sur l’amélioration de l’offre et de la requête de l’Afrique centrale notamment, l’identification des secteurs et sous secteurs pertinents et leur insertion dans l’offre en fonction du potentiel des pays et des objectifs des politiques nationales. Avec l’expertise technique d’ECOLABS et de Juristes et Economistes contre la Pauvreté (JEICP-ILEAP), les secteurs figurant dans l’article 41 de l’Accord de Cotonou et le cas spécifique des services de santé et des services liés à l’environnement feront l’objet d’une attention toute particulière.
A l’instar des ateliers régionaux organisés par l’OIF dans le cadre du projet de Renforcement de l’expertise en négociations d’accords commerciaux (REXPACO), cette rencontre fait partie des activités de sensibilisation et de formation en faveur de la formulation et la mise en œuvre des politiques commerciales.
L’Organisation internationale de la francophonie compte 56 États et gouvernements membres et 19 pays observateurs.