Les travaux de l’atelier national de lancement de la stratégie nationale du développement durable en prélude au sommet 2012 de Rio de Janeiro qui s’est déroulé récemment dans la capitale gabonaise, a abouti à la mise ne place d’un comité ad hoc interministériel chargé d’élaborer la stratégie nationale du Gabon.
Au terme de deux jours de travail, les experts et autres participants sont convenus à la mise en place d’un comité ad-hoc interministériel chargé d’élaborer la stratégie nationale du Gabon.
Le document issu des travaux colle aux orientations des plus hautes autorités du pays en ce sens qu’il intègre les enjeux émergents liés aux perspectives de la conférence des Nations Unies pour le développement durable.
« Les résultats auxquels vous êtes parvenus cadrent parfaitement avec la vision politique du Président de la République. Cette vision axée sur la mise en œuvre du projet de société l’avenir en confiance s’articule autour d’une recherche perpétuelle de l’amélioration efficiente des conditions de vie des gabonais », a estimé Blaise Louembé, appelant toutes les parties prenantes à des synergies nouvelles de l’ensemble des mécanismes de planification sectorielle.
Le comité s’est donné rendez-vous au mois de mars prochain, à Libreville où aura lieu l’atelier de validation du document devant être présenté au sommet de Rio de Janeiro, en juin 2012.
Organisé avec l’appui de l’institut de l’énergie de l’environnement de la Francophonie et de plusieurs autres partenaires internationaux et organisations non gouvernementales environnementales, cet atelier fait suite au rapport de la Commission des Nations Unies sur les questions de développement durable tenue à Rio de Janeiro en 1992 où un certain nombre d’obligations avaient été imposées aux pays pour réaliser plusieurs objectifs allant dans le sens d’une meilleure répartition de la richesse, d’un meilleur bien être des populations et d’une meilleure prise en compte des contraintes internationales liées à l’environnement.
Les Nations Unies ont estimé qu’il appartient à chaque état de décliner leurs stratégies nationales de développement prenant en compte tous les éléments attraits aux questions de gouvernance inhérentes à la biodiversité, aux changements climatiques en passant par la dégradation des terres, à la pollution et à l’amélioration de cadres de vie des populations entre autres.
Comme à l’ouverture, la cérémonie de clôture était présidée par le Ministre en charge du développement durable, Blaise Louembé.