Hosni Moubarak, Ben Ali, Mouammar Kadhafi, (devrait-on ajouter Laurent Gbagbo à cette litanie?): La liste des dictateurs défaits par les peuples sous l’oeil aux apparences débonnaires, mais pourtant dur et intransigeant, de Barack Obama, ne cesse de s’allonger.
Le dictateur yéménite Ali Abdullah Saleh a annoncé samedi son départ en exil pour les USA après que sa garde républicaine s’était mise à tirer à l’arme automatique sur les 100.000 personnes qui avaient marché près de 300 kilomètres vers la capitale pour demander son départ. 400.000 autres manifestants les avaient rejoint samedi dans Sana’a, la capitale yéménite. Au moins 9 personnes ont péri lors de ces attaques.
Cela faisait des mois que les Yéménites protestaient, sans succès, le dictateur refusant de s’en aller. Son abandon partiel de pouvoir en Novembre 2011 n’avait apparemment pas suffi à satisfaire le peuple. Bien que les conditions de son départ ne soient pas encore totalement clarifiées, cela ne semble plus qu’une question de temps. Cela faisait 33 ans que Saleh dirigeait le Yémen.
Le plus fascinant dans tout cela est que, contrairement à ses prédécesseurs, le président américain actuel n’a jamais une seule fois hésité à lâcher les dictateurs fondamentalement mis à mal par leurs peuples, même quand il s’agissait d’alliés de longue date de l’Amérique comme Hosni Moubarak, qui servit longtemps d’homme tampon entre le monde arabe et Israël, ou de dictateurs comme Ali Abdullah Saleh, à qui les Etats-Unis s’étaient alliés pour faciliter leur lutte contre Al-Qaeda dans la péninsule arabique.
Pour nous, peuples d’Afrique en attente de nos « printemps nègres », il y a comme un écho assourdissant qui ne cesse de nous référer aux discours du président américain vis-à-vis des Africains, notamment de la jeunesse, à qui il n’a cessé de demander de lui MONTRER qu’ils veulent VRAIMENT se défaire de leurs dictateurs et l’Amérique sera à leurs côtés.
Les courageux peuples arabes qui, en Libye, en Tunisie, en Egypte, au Yémen et, probablement, prochainement en Syrie, ont mis à mal leurs despotes, semblent avoir su décrypter l’écho du message du président américain, à qui ils ont montré, en se déversant par millions dans les rues, qu’ils voulaient VRAIMENT se défaire de leurs despotes. Et Obama, à chaque fois que l’insurrection des peuples s’était montrée irréversible, n’a pas manqué d’être à leurs côtés comme promis en déclarant justement ces leaders illégitimes et, donc, indignes de diriger leurs peuples. On sait généralement les conséquences qu’ont eu ces phrases fatidiques du président américain sur la survie des dictateurs ainsi lâchés.
Pour le moment, les peuples d’Afrique noire semblent hésitants, malgré des contextes électoraux propices à des « printemps nègres », notamment dans des pays comme la RDC et le Gabon où des élections frauduleuses ont récemment été organisées. Pourquoi?
Manque de leadership? Manque de courage? Manque de stratégie et de détermination de la part des oppositions africaines? La question reste posée.
Il n’en demeure pas moins que les signes du temps ne trompent pas. Que les peuples qui veulent VRAIMENT se défaire de leurs dictateurs le MONTRENT. Tout simplement. C’est cela le message d’Obama aux Africains. L’Amérique ne viendra pas les libérer de leurs dictateurs à leur place. Mais à chaque fois qu’ils MONTRERONT VRAIMENT qu’ils ne veulent plus de leurs dictateurs, à chaque fois qu’ils MONTRERONT une DETERMINATION irréversible dans les rues et par des moyens insurrectionnels divers, même armés comme en Libye ou en Syrie, Barack Obama sera à leurs côtés pour dire aux dictateurs qu’ils ont perdu toute légitimité pour diriger leurs pays, et qu’ils doivent partir.
Dr. Daniel Mengara
Président du mouvement « Bongo Doit Partir »
https://www.bdpgabon.org
Article remis à jour le 26 décembre 2011, 11h30 (Matin, heure de New York).
Constatant que votre seconde intervention répond assez brillamment à votre propre première intervention, je ne crois plus avoir à ajouter quoique ce soit au débat que vous menez avec vous-même. Et je note cette fois que ici, vous êtes moins dans l’émotionnel et beaucoup plus dans le rationnel. C’est tout à votre honneur.
Par ailleurs, mon article, que vous analysiez sous le couvert de l’émotion, ne voulait en aucun cas dire que je suis pro ou contre les USA, même si pour moi cela n’a aucun sens au vu de la real politik internationale; mais n’étant pas le porte-voix d’Obama, je vous lie à cet article de la BBC du 10 mai 2011, vous verrez la ligne idéologique d’Obama exprimée par Hilary Clinton, où elle qualifie la situation des droits humains en Chine comme une « errance de fou/d’idiot »: http://www.bbc.co.uk/news/world-us-canada-13353199
Sur ce, bonne année à vous…
Commencer son argumentaire par une succession de mots comme votre opinion, émotion et surtout affirmer que mon opinion est plus ou moins obscurcie par la passion révèle la substance de votre propos et surtout le caractère de celui qui semble se soustraire de toute émotion voire une opinion lorsqu’il fait une analyse. Pensez-vous que votre texte principal en fasse exception ?? Je vous dirai qu’il est clairement émotionnel. Bref, je ne vais pas m’attarder sur « opinion » et « émotion » mais analyser votre réponse.
Pour répondre à votre première interrogation, je vous prendrai une situation tout simple. Si vous preniez la décision de vous immoler pour créer un « printemps nègre » chez le peuple, et que cet acte fort porteur dans les zones arabes se révélait être un échec. Diriez-vous que cet échec est une preuve de l’amour inconditionnel qu’ont les gabonais à leurs dirigeants ? Je crois que votre réponse est tout simplement un grand NON. Si ce n’est point le cas, je vous conseillerai de tout à abandonner car vous êtes voué à l’échec.
Voyez- vous, la non-réaction du peuple Ivoirien voire même libyen n’est pas si étonnante que cela. Je dirai que c’est même une réaction humaine. Vous me rétorquerez certainement que les arabes qui ont marché suite à une immolation le sont-ils moins ? Il est clair, les réactions humaines sont diverses. De même que le problème de l’intérêt de la nation n’est pas encore une chose fondamentale dans nos pays. Certains épris par l’amour de leur pays voudront se sacrifier, comme d’autres fuiront ou poseront un acte moins symbolique voire banal comme l’avait fait Bruno Ben Moumbaba en adoptant la grève de la faim. Et le peuple, avait-il les moyens de résister à la force de l’occident. Je ne crois pas. Qu’aurait-il gagné après avoir vu leur famille décimée par l’armée impérialiste? Car l’issue était connue d’avance.
Vous dites ne pas supporter la contradiction. Votre position sera plus juste si vous vous levez un jour et écriviez un article interpela M. Obama à déclarer hautement que le régime chinois est une dictature. Là je serai un tout petit peu d’accord avec vous. Voyez-vous, ne pas le faire fait qu’à travers votre texte, l’on vous perçoive comme un inconditionnel pro-américain.
Hier encore, je demandais à un gabonais, en prenant la situation de Kadhafi, en lui disant. Doit-on au nom de partage de richesses, d’urbanisation de nos villes et d’amélioration du quotidien des gabonais, sacrifier la liberté d’expression ? Il argumenta en me disant que l’on n’obtient pas tout du coup. Chaque chose se ferra par étape. La préoccupation principale du gabonais aujourd’hui est de pouvoir manger à sa faim, avoir un environnement adéquat pour pouvoir s’épanouir. Dès que ces conditions seront réunies, il sera alors judicieux de s’attarder sur la liberté d’expression. Voyez-vous, son argumentaire est légitime et est aussi juste et sa position vient mettre en péril votre position radicale qui consisterait à rejeter tout ce qu’a fait un dictateur pour son pays sous prétexte qu’il est dictateur. Kadhafi en est un. Mais regardez la population libyenne, était-elle souffrante ? Je ne crois pas. Et je vous dirai à nouveau qu’elle aimait Kadhafi avec tout ce qu’il a fait en mal. Le bilan de Kadhafi est positif même si il est taché par beaucoup d’éléments et d’actions malheureuses.
Et je suis d’accord avec vous sur l’idée de prendre intelligemment le problème de la domination occidentale et que la liberté de l’Afrique ne viendra jamais des occidentaux. De même que la guerre ne nous en détache. N’empêche que vous et moi n’avions pas la même procédure. Pour moi, il est important de dire aux Africains en général et les Gabonais en particulier que ces occidentaux ne viennent pas pour nous aider. Ils sont là pour nous appauvrir car leur but est de toujours avoir une main mise sur nous. Et peu m’importe que l’on me désigne d’anti-occidental. Dès lors que nous sommes tous conscients de cela, il est alors nécessaire de nous poser la question sur comment et par quels moyens nous gardent-ils sous cette position. Et comment rompre ?
Les questions du franc CFA, de développement économique et de l’éducation doivent être posées. Car la liberté monétaire et la liberté politique sont les deux faces d’une même pièce. Et il ne peut y avoir l’une sans l’autre. Vous prendriez certainement le fait de dénoncer la mécanique structurelle, fonctionnelle du CFA et le rôle de la France par exemple comme du pleurnichement, mais pour moi, il n’en est point question. Je pense qu’il est important de le faire quand bien même mon émotion est inéluctable. Mais comment aborder de tels sujets sans faire transparaitre son émotion ? Si vous le faite, ce que votre amour pour l’Afrique et le Gabon n’est que mensonge. Et qui vous a dit qu’une analyse émotionnelle ne peut être intellectuelle.Est-il impossible de faire une analyse intelligente remplie d’émotion. ?
Votre problème est émotionnel mais le mien est la substance d’une analyse. Je ne m’attarde pas sur les émotions, mais sur la véracité de ce qui est dit. L’émotion n’est que la preuve humaine de celui qui analyse, voire son opinion.
Ce que je comprends plutôt, cher Mapouka, est que votre opinion est plus ou moins obscurcie par la passion, voire l’émotion. Elle n’est pas rationnelle. Dites-moi, après que vous avez dit tout ce que vous avez dit, pourquoi les milliers d’Africains qui se disent soupporters de Gbagbo et de Kadhafi ne sont-ils pas allés se porter volontaires en Côte d’Ivoire et en Libye pour défendre leurs champions? Il me semble que c’est sous votre nez que Gbagbo et Kadhafi se sont fait humilier pour l’un et lyncher pour l’autre. Pourtant, je me souviens encore des appels désespérés de Kadhafi pendant des mois avant son lynchage final. OU ETIEZ-VOUS?
Le jour où vous me direz que vous êtes allé(e) vous enroller dans une armée rebelle en Côte d’Ivoire pour vous y battre contre la France ou les Etats-Unis, je pourrai respecter vos émotions ici. En attendant ce jour, souffrez que je vous dise que ce que vous dites relève de votre opinion. Vous avez le droit à cette opinion, et moi à la mienne. Sauf si vous voulez me dire qu’être Africain veut dire que tout le monde doit partager excatement la même opinion? Parce que, dans ce cas, si vous l’affirmez, vous me ferez encore plus peur que Gbagbo ou Kadhafi.
Personnellement, je ne supporte pas les contraditions. Si pour moi Kadhafi correspond à la définition d’un dictateur, et que mon idéal est de voir l’Afrique débarassée des dictateurs, il m’importe très peu de savoir les réalisations qu’il a pu faire chez lui. Le fait de faire des réalisations ne doit pas me faire oublier le dictat et le désir de liberté des peuples. Par ailleurs, que ce soit son peuple ou les Français ou les Américains qui le fassent sauter du pouvoir, ce qui est important pour moi est que je ne vais pas me mettre à renier mes convictions et soutenir un dictateur simplement parce que les gens voient en l’intervention des occidentaux une main-mise sur l’Afrique. Je ne sais pas de quel coma vous vous réveillez, mais n’avez-vous pas remarqué que la main-mise des étrangers sur l’Afrique date du 7e siècle avec l’arrivée des arabes, puis du 15e siècle avec l’arrivée des Européens? Plus de 1500 ans de domination étrangère sur l’Afrique et vous me parlez comme si, hier, il n’y a avait aucune domination des Français et des Américains, et aujourd’hui, cette domination serait apparue comme quelque chose de nouveau, comme par miracle? A quel moment, dites-moi, avez-vous vu l’Afrique sans domination depuis le 7e siècles des Arabes esclavagistes et le 15e siècle des Européens esclavagistes?
Les questions, pourtant légitimes, que vous soulevez sont trop complexes pour que vous les abordiez avec autant d’émotion. La question de défendre l’Afrique ne se résume pas à simplement vitupérer sur Internet son opposition aux occidentaux alors que vous-mêmes, sans doute, vivez probablement en occident et vos pays, incapables de s’assumer, dépendent à 100% du bon vouloir des occidentaux, vu que vous êts en Afrique incapables de tout. Le jour où nous, Africains, on comprendra qu’il faut arrêter ces pleurnichements ridicules et choisir une approche intelligente du problème occidental, on pourra évoluer. Car, sans cela, je dirai ceci: Si vraiment vous êtes énervé(e) par la domination occidentale en Afrique, faites comme les Arabes: mettez-vous une bombe sur le dos et faites sautez ce que vous voulez. Si vous n’en avez pas le courage, taisez-vous.
Quant à moi, je reste conscient d’une chose bête: il n’y a aucune portion du monde qui ne soit dominée par les occidentaux. L’Asie, l’Afrique, l’Amérique du Sud. Pendant que nous passons notre temps à pleurnicher, les autres avancent. Le Japon, la Chine, l’Indonésie, la Vietnam, et j’en passe. Posez-vous la question de pourquoi ces autres pays et continents avancent quand bien même certains connaissent ou ont connu, comme nous, des conditions de domination similaires ou proches? Quand vous aurez réfléchi à cette question, on pourra parler, mais de grâce, ne m’amenez plus les affaires des Français ceci, Américains cela car c’est un argument circulaire. Circulaire parce que, si je vous dis, “Ok, les Français et les Américains nous dominent, quelle est votre solution pour vous débarasser de cette domination aujourd’hui même?”
A cette question, je sais d’avance votre réponse: vous me donnerez un autre argument circulaire. Pourtant, je pourrais vous dire: êtes-vous prêt à aller faire la guerre aux FRançais et aux Américains (seul moyen réel de vous en débarraser?). Alors même que dans vos pays, vous ne savez même pas fabriquer une allumette, vous aurez l’industrie pour fabriquer vos armes où?
Donc, si vous me dites oui, je dirai que vous êtes fou ou folle. Si vous me dites “non”, je dirai aussi que vous êtes fou ou folle. Pourquoi? Parce que vos pleurnichements sont, en fait, le problème de l’Afrique. Vous pleurnichez tout le temps car vous attendez que celui qui vous domine arrête de vous dominer de par sa propre initiative. Et vous êtes incapables par la suite d’aller mourir sur le champs de bataille pour vous libérer comme d’autres ont pu faire ailleurs (Vietnam). C’est de la folie.
Je dis, donc, cher ami ou chère amie, que votre argument est non seulement émotionnel, mais aussi, une fois qu’on vous aura posé les bonnes questions, trop circulaire. Il ne mène nulle part.
L’Afrique dont je parle, moi, est une Afrique intelligente qui arrêtera de pleurnicher sur elle-même et qui dira,
1) Il n’y a aucun peuple au monde qui ne soit dominé par plus fort que soi. La nature est faire ainsi: les plus forts dominent les plus faibles et cela sera toujours comme ça.
2) La bataille à mener est donc de sortir de la condition de dominé pour devenir soit dominant, soit, au moins capable d’une plus grande affirmation de soi. Les Américains dominent les Français, les Français dominent les Africains, et nos dictateurs dominent leurs peuples avec leur complicité. Cepednant, si les Asiatiques ont su réduire la domination des occidentaux, l’Afrique le peut aussi. Quand vous aurez commencé à réfléchir à cette question, vous me retrouverez alors dans une réflexion plus rationnelle qui pourra, dès lors, nous amener à la libération, tout en comprenant évidemment que le mot libération n’est qu’un mot, il ne voudra jamais dire liberté totale.Cela n’existe nulle part. Sur le plan des relations internationales, la liberté totale n’existe pas. Il y aura toujours des dominants et des dominés. Cela est ainsi depuis les dizaines de milliers de millénaires qui ont vu l’éclosion de la race humaine. NOus devons plutôt penser à réduire le niveau de domination des occidentaux chez nous. Et cela passe non pas par la rétorique émotionnelle, mais par des analyses intelligentes qui se doivent d’abord de reconnaître cette réalité, en étudier les mécanismes, puis à s’appliquer à réduire ces rapports de domination sur la base d’avancées intelligentes, comme l’ont fait les Japonais, les Chinois, etc.
Mais si vous voulez me présenter des arguments émotionnels qui n’ont aucun sens pragmatique, je ne vous rejoindrai jamais dans ces pleurnichements. Jamais.
Je vous remercie, et bonne année à vous aussi.
Bien,
Tout d’abord, je ne pourrais commencer mon propos sans vous souhaiter en cette nouvelle année, mes voeux les meilleurs. M’étant acquitté de ce que la moral m’oblige de faire, revenons à la cause de ma réaction sur votre site.
M.Mengara, vous savez qu’il suffit d’un article pour déceler la ligne réelle d’une personnalité politique. Et vous en êtes un car vous ne vous détachez pas de ce constat. Je crois qu’aujourd’hui j’ai pu déceler votre position et surtout votre vision pour notre pays le Gabon. Comment vient-on expliquer aux jeunes africains que les départs de M.Kadhafi, Ngbagbo pour ne citer que ceux-la, ont été la volonté des peuples concernés. Entant que homme politique dont le combat ultime est la liberté, nous le dire c’est faire preuve de tromperie extrême car vous et moi savions les vraies raisons de départ de M. Kadhafi et Ngbagbo. Tout cela n’est qu’une machinerie des occidentaux et la France en particulier pour avoir une main mise absolue sur les richesses des pays africains. Il fallait soustraire l’Afrique des hommes nationalistes capable de dire non à leur envie farouche de nous appauvrir.
Mais lorsque je suis tombé sur votre article, je ne pouvais laisser passer une telle analyse car je sais qu’il y a beaucoup des gabonais qui lisent vos articles. Et je ne vous laisserai pas tromper la jeunesse gabonaise surtout lorsqu’il s’agit de sujets extrêmement importants. si vous ne le saviez pas, je suis prêt à vous apporter encore plus de preuves.
Vous êtes domicilié aux Etats-unis, je crois. Savez-vous ce qu’en est de la position des Etats-unis sur l’après Ngbagbo? qu’en-est-il de la redistribution des contrats? savez-vous qu’au cours du problème ivoirien, il était convenu, c’est-à-dire les USA et la France, que le contrat de réarmement de la Cote d’Ivoire devait être attribué aux USA? Mais suite à la crise,la France rafle tous les contrats en Cote d’Ivoire sans appels d’offres.
Vous me direz aussi que c’est certainement la volonté du gouvernement ivoirien..Mais vous êtes loin de pante et venir nous le dire au travers votre article montre que vous serez certainement comme Ouattara une fois au pouvoir, vendre son pays comme Leon M’ba et Bongo ont vendu le nôtre. Et si vous nous le dites ce que vous êtes épris du pouvoir comme l’était et l’est Ouattara.
En parlant de Kadhafi, aviez-vous essayé de faire le bilan du reine de Kadhafi? Il n’est pas parfait, on le sait tous. Mais quel dirigeant de ce monde l’est? Bush? surtout pas ce dernier. Il devrait être traduit par la CPI. Mais, comme elle a été faite pour les dirigeants des pays faibles et moins puissant. On aura jamais ce plaisir.
Obama? une déception totale pour nous les jeunes africains.
Sarkozy, surtout pas ce dernier. Car le Gabon en est exemple de la politique de la France.
Mais s’ils étaient des bon dirigeants, pourquoi n’interviennent-ils pas au Tibet au nom de la liberté?
La seule chose qui fait que ces derniers ont un peu d’estime, c’est d’avoir placé l’intérêt de leur pays au dessus de toute autre cause. Ils n’interviennent que quand leurs intérêts sont menacés. Aucun des présidents cités n’est parfait.
Voyez-vous, votre analyse fait ressortir votre envie farouche de prendre votre revanche un jour. Mais non, l’intérêt du peuple gabonais. Et en le faisant vous devenez comme ces trompeurs comme AMO et consorts qui, ne valent pas mieux que ceux qui ont confisqué et gaspillé (le PDG, Bongo) mon pays le Gabon.