L’usine de déroulage et contreplaqué de Rougier Gabon à Owendo, près de Libreville. © Witt/Sipa
Via la Caisse des Dépôts et Consignation, le Gabon acquiert 35% de Rougier Afrique International, qui exploite plus de deux millions d’hectares de concessions forestières dans le Bassin du Congo.
Un peu plus d’un an après avoir obtenu un renforcement au capital de la Comilog, le Gabon prouve une nouvelle fois sa volonté d’être actif dans la gestion des ressources naturelles nationales. Après les mines, l’État d’Afrique centrale vise cette fois les forêts et s’offre, via sa Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), 35% du capital de Rougier Afrique International, filiale du groupe français Rougier. Pour 24 millions d’euros, le Gabon dispose désormais d’une minorité de blocage au sein de l’un des principaux acteurs de l’exploitation forestière dans la région.
4,8 millions d’euros de bénéfices
Rougier Afrique International regroupe en effet l’ensemble des activités industrielles et commerciales de Rougier liées à l’exploitation des forêts naturelles dans le Bassin du Congo. La structure possède 7 usines et exploite plus de deux millions d’hectares de concessions forestières répartis au Gabon, au Cameroun et en RDC. Selon un communiqué diffusé à la presse, 35% de ces concessions forestières seraient certifiées FSC, l’un des principaux organismes internationaux garant de la gestion durable des forêts. En 2010, Rougier Afrique International a réalisé environ 108,5 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 4,8 millions de bénéfices. Ses principales filiales locales se nomment Rougier Gabon, Mokabi (au Congo) et la Société Forestière et Industrielle de la Doumé au Cameroun.
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