L’avenir de l’attaquant niçois ne sera peut-être pas tranché avant son départ pour la CAN
Partira, partira pas ? Lui-même ne le sait pas encore. Eric Moulougnui est toujours en négociation avec l’OGC Nice. L’attaquant gabonais, qui a repris l’entraînement hier avec les Aiglons, a « des propositions claires » d’autres clubs, mais ne veut pas « partir comme un voleur », selon ses propres termes. « Tout est encore possible », assurait le joueur hier midi, qui souhaite que « tout le monde trouve son compte » à l’issue de ces négociations.
Peu de pistes
Trois cas de figure restent envisageables : un transfert durant le mercato d’hiver, qui court jusqu’à la fin du mois, une prolongation de son contrat qui s’achève en juin (permettant ainsi de vendre le joueur plus tard), ou un statut quo, en attendant la fin de la saison. Mais dans ce dernier cas, le club laisserait le joueur libre et perdrait l’occasion d’un transfert et d’une rentrée d’argent. La vente de cet attaquant, l’un des meilleurs buteurs du Gym, dégagerait des moyens financiers pour lui trouver un remplaçant illico. « On a des pistes, mais elles se comptent sur moins que les doigts d’une main », lâche René Marsiglia, le coach des Rouge et Noir.
Renégociation
De toute façon, le club ne le laissera pas partir au mercato d’hiver sans être assuré de lui avoir trouvé un remplaçant. « Mais notre objectif reste avant tout de garder ce joueur », insiste l’entraîneur. Une prolongation de son contrat passera inévitablement par une renégociation de son traitement. Le paramètre financier reste le nerf de la guerre.
Pas d’échéance
Cette situation bancale, Eric Mouloungui aimerait bien la voir réglée avant vendredi et son départ pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), qu’il disputera cette année avec l’équipe du Gabon. « Partir avec l’esprit tranquille, ce serait mieux… mais bon, cela fait six mois que je suis dans cette situation ! », rappelle-t-il. Cet été déjà, son départ pour l’Angleterre et West Ham avait finalement avorté. « Si je finis par rester à l’OGC Nice, je ne vais pas courir moins vite sur le terrain ! », assure le joueur.
J. C. MAGNENET
