Les confédérations syndicales et patronales se sont soumises à leur tour, le mercredi 4 janvier dernier à Libreville, à la traditionnelle présentation des vœux au Chef de l’Etat Gabonais. A constaté Infos Gabon.
Martin Alini a, au nom des syndicats, plaidé pour la poursuite et l’achèvement des projets entamés qui vont, selon lui, concourir à doter le Gabon d’une économie solide et améliorer la qualité de la vie des populations. Au titre des priorités, le leader syndical a énuméré : l’emploi, l’habitat et l’amélioration des conditions des transports, la fourniture en eau potable entre autres. Il a invité le Gouvernement à réfléchir, avec les autres pays de la sous-région d’Afrique centrale, à la création d’une monnaie commune qui « permettrait de réaffirmer la souveraineté de nos Etats et de le doter d’un outil susceptible de préserver le pouvoir d’achat des populations ».
De son côté, le président de la Confédération Patronale Gabonaise (CPG), Henri Claude Oyima, après avoir fait l’exégèse du projet de société « Gabon Emergent », a réclamé l’accélération du « rythme des réformes de fond ». Ce qui « permettra de prémunir le Gabon des conséquences néfastes et ravageuses de la crise financière et économique internationale ». Selon lui, les investissements, le cadre juridique et fiscal, et la légalisation du travail sont autant de domaines qui nécessitent des réformes approfondies participant à l’essor de l’économie gabonaise.
En réponse, le Président de la République, le Chef de l’Etat Gabonais a loué les efforts des entreprises gabonaises dont 10 figurent parmi les 500 premières africaines en 2011. Avant de féliciter les organisations syndicales d’avoir récemment signé la Charte nationale du dialogue social, signe majeur d’un engagement pour la paix sociale et la sérénité dans les négociations avec les partenaires sociaux.
Le N°1 Gabonais a annoncé la création, dans un délai relativement court, du Conseil national du dialogue social dont l’objectif sera de participer à la construction d’un nouvel environnement économique et social.
Ali Bongo Ondimba n’a pas manqué de rassurer les acteurs économiques nationaux sur leur implication dans les grands chantiers. Pour 2012, il a dit renforcer le rôle des entreprises gabonaises dans le nouvel paysage économique du pays. Un contexte qui devrait alors faciliter l’accès des PME et PMI locales aux marchés publics, dans l’intérêt des Gabonais souhaitant créer et diriger leurs propres entreprises.