Le contentieux postélectoral a franchi une nouvelle étape à la Cour constitutionnelle. En effet, depuis le vendredi 6 janvier dernier, après le dépôt des recours à son greffe, la Haute juridiction procède dorénavant à l’audition des différentes parties : les requérants, les défendeurs et les témoins. A-t-on constaté.
Cette étape permet souvent à la Cour constitutionnelle de se faire une idée plus précise des faits, dans tel ou tel siège incriminé. De savoir si les griefs invoqués sont fondés ou pas. Et de situer, au final, mais avec droiture et impartialité, les responsabilités de chaque partie dans le différend politique qui les oppose.
L’examen qui se poursuit, avec au terme la proclamation définitive des résultats au cours d’une audience publique, s’appuie sur deux béquilles juridiques, à savoir le fond et la forme.
Somme toute, à la Cour constitutionnelle, l’heure n’est plus du tout au repos. Histoire d’aller vite, mais dans la marge des délais légaux, pour tourner définitivement la page des élections législatives du 17 décembre dernier.