En 1998, à l’occasion de la Coupe du Monde de football, le feu Président Omar Bongo Ondimba offrait aux populations des « cases d’écoute », afin de vivre en communion la compétition planétaire. A la veille de la CAN-Orange 2012, que sont devenus ces lieux communautaires, placés sous la gestion de la Direction Général de l’Education populaire ?
GABONEWS : Monsieur Emane, vous êtes le Directeur Général de l’Education populaire, en 1998 le Gouvernement implantait des cases communautaires pour permettre aux gabonais de regarder le Mondial. Ensuite, on les a vu se transformer en : églises, salle de danses, de jeux… dans la plupart des quartiers de Libreville. Pourquoi cet état des faits ?
M. Emane : Oui le phénomène s’est produit au lendemain de la Coupe du Monde 98, car certaines personnes ont crû que les bâtiments ne dépendaient d’aucune administration. Nous avons mis de l’ordre, et depuis 2 ans, les cases sont à nouveau au service de la communauté. A l’exception de celle sise au quartier Cosmo-parc squattée par une église.
GN : Quel usage vos services en n’ont-ils fait ?
M. Emane : Elles sont d’utilité publique, car elles abritent actuellement les Centre d’appui et d’alphabétisation pour les personnes âgées.
GN : A la veille de la CAN, ces lieux publics ne peuvent-ils pas retrouver leur fonction d’origine, c’est-à-dire permettre aux populations d’échanger pendant les rencontres pour plus de liesse ?
M. Emane : Merci pour cette question, qui me donne l’occasion de dire au COCAN que les cases sont à leur disposition. Il pourrait les aménager en fonction de leurs besoins. Nos services ont également l’expérience pour sensibiliser et mobiliser les populations.
La CAN, c’est l’affaire de tous. Vivement que toutes les forces du pays travaillent en synergie.