Le groupe nucléaire Areva va indemniser les ayants droits de deux de ses anciens salariés français morts d’un cancer du poumon après avoir travaillé pendant plusieurs années dans la mine d’uranium de Mounana, dans le Sud-Est du Gabon, a-t-on appris vendredi de source officielle.
C’est la première fois que le groupe minier qui était établi au Gabon via la Compagnie des mines d’uranium de Franceville (COMUF) va engager un tel processus conformément à un accord conclu en 2009 avec l’association Sherpa qui défend les intérêts des salariés de Areva exposés à des rayonnements ionisants.
40 000 dossiers médicaux appartenant à des mineurs gabonais auraient été transmis à l’observatoire de santé de Mounana pour être indemnisés.
Au Gabon , « l’Association Mounana » qui regroupe des proches d’anciens salariés français et gabonais qui avaient travaillé sur l’ancienne mine d’uranium de Mounana, avait soumis à Areva une liste de cas pour lesquels elle sollicite une indemnisation.