Le personnel de l’Union Gabonaise de Banque (UGB), du Groupe Attijawafa Bank, a mis la clé sous le paillasson, ce mercredi, en interrompant le travail pour réclamer le relèvement d’une prime qu’il estime « mal payée », a-t-on appris sur place.
D’après l’un des employés de la banque qui a requis l’anonymat, il ne s’agit pas d’une grève mais plutôt d’un malentendu avec la Direction Générale actuellement en négociation avec les délégués du personnel.
Sans divulguer le montant de la prime revendiquée, il a ajouté que « Le groupe qui nous a repris, a mis en exploitation un nouveau système effectif depuis le début de l’année 2010 qui a pris fin le 31 octobre 2011. Pendant un an, on a travaillé sans relâche jusqu’à tard dans la nuit, pour cela, nous estimons que cette prime doit être proportionnelle à notre disponibilité. »
Selon un autre employé de la même banque, il y aurait injustice de la part de la Direction Générale car, révèle-t-il, cette prime aurait été bien redistribuée chez nos collègues basés en Tunisie.
Malgré le service minimum « apparent », mis en place, l’arrêt brusque du travail a privé les abonnés des opérations bancaires.
« Si la banque est en grève comment allons-nous faire pour nos opérations bancaires ? », s’est interrogée une cliente devant les grilles verrouillées.
Les responsables d’UGB qui ont refusé de nous recevoir.
Il n’y aurait cependant pas en la demeure pour les agents, « Le travail va reprendre demain et, le personnel des entreprises payées à partir du 20 de chaque mois n’auront pas de problème à rentrer en possession de leurs salaires ».
D’après nos recherches, le point de discorde serait une prime unique relevant d’un projet baptisé « Mehari ». Celui-ci vise à doter les filiales ex-Crédit Agricole du même système d’information pour toutes les filiales bancaires d’Attijariwafa bank, présentes dans 22 pays. Ceci s’inscrit dans le cadre du programme de développement mis en place par le groupe pour l’ensemble de ses filiales en Afrique afin de les hisser aux standards de la Banque marocaine.