Plusieurs personnes ont participé à une marche silencieuse, le samedi 21 janvier dernier, à Nantes en France, pour exiger des autorités judiciaires locales toute la lumière sur la disparition, depuis le 11 janvier 2012, de Cécilia Mboumba Prima, 24 ans, étudiante gabonaise en master à l’Université Saint-Nazaire.
Les manifestants ont battu le macadam, du chantier naval à la préfecture de Nantes, munis des effigies de la disparue et brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire, entre autres, « Rendez-nous Cécilia ». L’étudiante est portée disparue depuis bientôt deux semaines.
Ce jour-là, elle devait prendre l’avion pour Marseille et rejoindre une entreprise d’ingénierie où elle effectuait son stage.
Cécilia Mboumba aurait pris un taxi, qui l’aurait déposée à la rue des Usines, en bas du pont de Cheviré, à 5h 30. Deux personnes l’auraient aperçue seule sur le pont de Cheviré. Une automobiliste l’aurait vu se pencher vers la Loire. C’est celle-ci qui aurait alerté les secours.
Les policiers ont retrouvé sur le pont le sac à main de l’étudiante et privilégient la thèse du suicide, mais aucun corps n’a été retrouvé, malgré les recherches entreprises.
Louise Prima, sa mère, privilégie plutôt la thèse d’une séquestration. Rien dans les éléments dont elle dispose ne permettent de penser à un suicide. En sus, l’emploi du temps de la jeune fille montre un certain nombre de points troublants. Tout comme des questions qui restent en suspens, aussi bien sur l’identité de l’employeur qui devait l’emmener à Marseille pour la journée sur le vol AF7 609, que de celle de la personne qui est venue la chercher et qui ne l’a jamais amenée à l’aéroport.
Les étudiants de Saint-Nazaire se sont donc mobilisés en organisant une marche silencieuse. Tout comme le Consul général de l’ambassade du Gabon en France et son adjoint qui se sont rendus à Nantes rencontrer les autorités judiciaires locales pour tenter de lever le voile sur la disparition de Cécilia.