Le Gabon se classe au 101e rang mondial sur 179 pays concernant la liberté de la presse en 2011 avec une note de 36,50, selon un classement publié ce 25 janvier 2012 par l’ONG Reporters sans frontières (RSF).
Ce dixième classement met l’accent sur la figure du « net-citoyen », qui a joué un rôle essentiel dans la production et la diffusion de l’information.
«Répression a été le mot de l’année écoulée. Jamais la liberté d’information n’a été autant associée à la démocratie, jamais le travail de journaliste n’a autant gêné les ennemis des libertés. Jamais les actes de censure et les atteintes à l’intégrité physique des journalistes ne semblent avoir été si nombreux. L’équation est simple : l’absence ou la suppression de libertés publiques entraînent mécaniquement celle de la presse. Les dictatures craignent et interdisent l’information, surtout quand elle peut les fragiliser», souligne Reporters sans frontières.
Dans la sous région d’Afrique centrale, le Gabon se classe après la Centrafrique (62e), le Congo (90e) et le Cameroun (97e). La Guinée Equatoriale par contre est loin derrière le Gabon, occupant le 161e rang mondial. Le Tchad, État membre de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) ne figure même pas dans ce classement de RSF.
La Finlande et la Norvège sont les deux premiers pays au monde en termes de respect de la liberté de la presse, selon le même rapport.
Le trio Turkménistan/Corée du nord /Erythrée, considérés comme les Etats les plus autoritaires contre la presse, occupent sans surprise le bas du tableau en s’alignant respectivement aux 177e, 178e et 179e rangs.
Reporters sans frontières assure la promotion et la défense de la liberté d’informer et d’être informé partout dans le monde. L’organisation, basée à Paris, compte dix bureaux à l’international (Berlin, Bruxelles, Genève, Madrid, Montréal, New York, Stockholm, Tunis, Vienne et Washington DC) et plus de 150 correspondants répartis sur les cinq continents.