La situation du cancer au Gabon reste non alarmante a déclaré le Directeur Général de la Santé, Docteur Jean Damascène Khouila.
Le Gabon, par le biais du ministère de la Santé Publique en partenariat avec la Fondation Amissa Bongo a célébré le 4 février dernier la Journée mondiale contre le cancer. Cette journée qui s’inscrivait dans la sensibilisation et le dépistage gratuit du cancer a permis de déceler certains nouveaux cas de cancers à travers les structures hospitalières. Pour le Directeur général de la Santé, Docteur Jean Damascène Khouila, le cancer au Gabon reste non alarmant.
‘’La situation du cancer au Gabon n’est pas alarmante. Car au niveau du Gabon, on peut saluer les efforts des plus hautes autorités du pays parmi lesquels le président de la République, Ali Bongo Ondimba, avec la mise en place de l’Institut de Cancérologie situé à Libreville, au quartier Angondjé, et qui va être une référence au niveau de l’Afrique Centrale pour la guérison des personnes atteintes de cette maladies’’, a précisé le Directeur général de la santé. Aussi, poursuit-il, jusqu’à un passé proche, le Gabon n’était pas encore confronté au problème du cancer au niveau de la santé publique. Et la plupart des maladies que connaissait le Gabon n’était que du domaine parasitaire ou infectieux.
Mais au fil des temps, les modes comportementaux aussi bien alimentaires que sexuels des populations gabonaises ont changé. Ils sont devenus semblables à ceux de l’Occident. Du coup, explique t-il, les maladies qui étaient rares au Gabon devenaient de plus en plus fréquentes. C’est le cas des maladies non transmissibles parmi lesquelles ‘’le cancer’’. ’’En Afrique, les cancers sont de plus en plus nombreux. Ils viennent s’ajouter aux maladies infectieuses et parasitaires. Dans notre pays, en 2008, le Programme National de Lutte Contre le Cancer a déclaré autour de 130 cas de cancer au niveau de l’OMS. Parmi les cancers les plus fréquents, nous avons celui du col de l’utérus qui touche les Femmes, du sein, du foie et de la prostate qui touche les hommes d’un certain âge. Et que par rapport à l’ajustement lié à l’âge, 250 cas de cancers peuvent survenir chaque année au Gabon’’, a-t-il dit.
Toutefois, le Directeur général de la santé a précisé également que la maladie du cancer peut être résorbée. Selon lui, 1/3 des cancers peuvent être prévenu par la mise en place des précautions lié aux mesures préventives ; 1/3 sera guéri grâce aux technologies actuelles disponibles au niveau mondial et qui seront bientôt disponible au Gabon à travers la mise en service prochaine de l’institut de cancérologie d’Angondjé ; il pourra être guéri grâce à un traitement précoce. Quant au 1/3 restant, il pourra être guéri par des soins palliatifs.
Carine MOUKOUAMA