Les derniers développements enregistrés au sein de l’Union du Peuple Gabonais, témoignent avec gravité que la côte d’alerte est largement atteinte. La période de deuil que nous endurons péniblement depuis le 15 octobre 2011, a visiblement ouvert au bénéfice de Monsieur MBOUMBA NZIENGUI, Fidèle WAURA, Bonaventure NZIGOU MAMFOUMBI et les autres l’occasion inespérée de liquider notre Parti.
Pour avoir été mandaté avec d’autres aux fins de déposer le dossier de reconnaissance du Parti auprès des autorités officielles, Mathieu MBOUMBA NZIENGUI et sa clique viennent de pousser la perfidie dans des limites inacceptables en s’érigeant désormais en fondateur du Parti, qu’il aurait reçu en héritage et qu’il entend diriger selon sa seule volonté. En effet, selon MBOUMBA NZIENGUI, Pierre MAMBOUNDOU en assurant la fonction de Président de l’.U.P.G. était en situation d’imposture ; cette fonction ne figurant pas dans les statuts et règlements de notre Parti. Pour confirmer le peu de cas et voir même le mépris que MBOUMBA NZIENGUI et sa clique ont à l’égard de l’organisation du Parti telle que laissée par Pierre MAMBOUNDOU lui-même, MBOUMBA NZIENGUI soutenu par ses complices a procédé en date du 20, 21, 22, à un réaménagement en catimini et unilatéral du directoire du Parti.
Ce réaménagement qui a pour objectif la reconfiguration du Conseil du Secrétariat Exécutif et l’élimination de ses contradicteurs les plus déterminés, notamment ceux demeurés loyaux aux idéaux du Président Pierre MAMBOUNDOU. A travers cet acte inique, qui vise en réalité un double objectif à savoir : – la confiscation des rennes du Parti et l’assurance du contrôle absolu du Parti – l’ajournement de l’imminence du Congrès de restructuration exigé par la base suite à la disparition dans les conditions non élucidées de notre Président du Parti.
A travers toutes ces décisions dictatoriales, MBOUMBA NZIENGUI révèle au monde son incapacité à entrer dans le costume de Pierre MAMBOUNDOU, de ce fait il se disqualifie dans le rôle de responsable en chef de l’Union du Peuple Gabonais. Dans l’article 28 de notre règlement intérieur, le Secrétaire Exécutif a le devoir de veiller à la cohésion du Parti, or MBOUMBA NZIENGUI, conscient de son impopularité, veut induire l’opinion en erreur pour l’emmener à prendre partie en faveur d’un groupe minoritaire qui veut s’imposer contre les textes et contre la volonté des militants.
Dans l’article 12 des statuts, le pouvoir de nomination des membres du Bureau Exécutif échoit au Congrès et non au Secrétaire Exécutif. Les statuts et règlement intérieur de l’Union du Peuple Gabonais limitent les pouvoirs du Secrétaire Exécutif, par conséquent les décisions de nomination que vient de prendre Monsieur MBOUMBA NZIENGUI sont nulles et de nul effet. Pour réussir sa manœuvre, il déclare avoir les autorités de son côté ; en effet, Monsieur MBOUMBA NZIENGUI veut se servir du Ministère de l’Intérieur pour neutraliser les militants face auxquels il est en minorité.
Les problèmes de l’Union du Peuple Gabonais doivent trouver leur résolution au sein des instances internes du Parti et non par Forces de Police et Ministères interposés. Le Président Pierre MAMBOUNDOU n’aurait jamais fait intervenir les forces de sécurité pour ramener la sérénité au sein du Parti. Dans l’article 21 en son alinéa 3 il est dit : « La volonté du peuple est le fondement de l’autorité des pouvoirs publics ». Transposé à l’échelle du Parti il s’entend que « la volonté des militants est le fondement des pouvoirs des autorités du Parti ».
De ce fait, le Secrétaire Exécutif est défaillant dans sa mission de maintenir la cohésion du Parti. En instrumentalisant les militants et l’opinion, il crée ainsi l’insécurité au sein de notre structure. Il faut rappeler que le 19 octobre 2011 le Parti avait pris la décision de manière collégiale de ne pas prendre part aux élections législatives sans biométrie et gagnées d’avance par le PDG. Le 2 novembre 2011, Monsieur MBOUMBA NZIENGUI, décide de revenir sur une déclaration signée de lui-même le 19 octobre 2011 sous prétexte que la famille nous intime l’ordre de reconsidérer notre position par rapport aux élections. Pour atteindre ses objectifs, il s’est servi d’un vote truqué qui en réalité devait nous permettre de rouvrir le débat sur notre participation ou non à ces élections.
La suite nous la connaissons, malgré la cooptation sur des critères qui lui étaient propres, les résultats de ce scrutin ont démontré que Monsieur MBOUMBA NZIENGUI n’avait pas la maîtrise des stratégies de l’Union du Peuple Gabonais. Continuant sur sa lancé, il nous a encore de manière dictatoriale imposé des recours. En bon démocrates, les loyalistes ont pensé qu’il n’y a que la tenue du congrès qui pouvait mettre fin aux errements de Monsieur MBOUMBA NZIENGUI et ramener l’Union, la Responsabilité et la Dignité de l’Union du Peuple Gabonais.
Nonobstant le fait que la date du congrès aie été fixée de manière consensuelle du 20 au 22 avril 2012, passant outre cette décision du Conseil du Secrétariat Exécutif, MBOUMBA NZIENGUI, Fidèle WAURA, NZIGOU MAMFOUMBI taisent l’information sensée être donnée aux militants lors de la cérémonie de fin du deuil du 20 janvier 2012. Puis dans la même logique écartent du Conseil leurs contradicteurs.
Les militants loyaux aux idéaux de Pierre MAMBOUNDOU exigent que Monsieur MBOUMBA NZIENGUI maintienne tous les organes tel que Pierre MAMBOUNDOU les a laissés jusqu’au Congrès ; Le Secrétaire Exécutif n’a pas pouvoir d‘abroger les décisions prises par le Président selon le parallélisme des formes cela d’autant plus qu’il a été lui-même nommé à l’instar de tous les autres membres du directoire. Les militants de l’Union du Peuple Gabonais prennent l’opinion Nationale et Internationale à témoin des dérives dictatoriales de Monsieur MBOUMBA NZIENGUI.
Fait à Libreville, le 10 février 2012: Le Porte Parole de l’Union du Peuple Gabonais
Thomas IBINGA MBOUGOU